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11 août 2019 à 13:06 | zanadralambo (#7305)

Sur la page facebook d’un ancien camarade de classe, je suis tombé sur des photos du Tana de mon enfance. L’ émotion m’a encore étreint à travers ces images pourtant vues et revues tant de fois. Dans ma tête, l’espace d’un instant, des souvenirs heureux ont défilé… souvenir d’une époque que les moins de 50 ans ne peuvent comprendre. Nostalgie douce, amère, qui embue mes yeux de ces mêmes larmes que j’ai vues couler sur les joues de mon père, avant qu’il ne parte, à l’évocation des matins calmes qu’il avait naguère connus.
Puis je tombe sur MT, où la lecture des énormités pondues par certains « intellectuels » contemporains me ramène à la dure réalité du pays de mes ancêtres. De réaliser que la malhonnêteté, hélas, a pris le pas sur la raison… Il suffit donc de crier plus fort que les autres pour imposer sa vérité, cette vérité qui insulte l’Histoire ? Il ne se passe pas un jour, notamment, sans que dans ces colonnes, un individu ne répète que notre fin a commencé avec l’avènement de Ravalomanana. Ce fieffé menteur fait semblant d’oublier les 30 années de terreur que l’o.rdure qu’il vénère nous a fait subir. La DGID, notre Stasi locale, organisait vols, viols, assassinats pour assurer une dictature à la Kim Il Sung où toute opposition était tuée dans l’œuf. L’épisode sanglant des kung fu - des amis chers ont payé de leur vie leur amour de la Justice - reste gravé dans mon âme… Un babakoto déguisé en amiral s’est servi de nos Institutions comme d’un paillasson. Ces mêmes Institutions dont son porte parole attitré sur MT réclame à cor et à cri la réhabilitation… Nom d’un chien, de qui se moque-t-on ? Quand je l’entends pérorer avec ses « tompoko ô, tompoko ö », je suis partagé entre le rire et la colère. Je ne porte pas spécialement Ravalomanana dans mon cœur (aux naïfs qui continuent de le prendre pour le messie, je rappellerai d’abord qu’il nous a volés, grugés en confondant le patrimoine de l’Etat avec le sien propre ; je rappellerai ensuite la gestion catastrophique de la ville de Tana : un gâchis sans nom depuis que son épouse, sa marionnette, en a pris le contrôle)… On ne le remerciera jamais, cependant, de nous avoir libérés d’un gredin qui a entraîné la nation dans un abîme sans fin. A ceux qui me reprocheraient, en passant, de taper sur le seul filou Ravalomanana, je dirais juste que je n’ai pas de tendresse particulière, non plus, pour Rajoelina, ce bouffon analphabète qui a toujours pété plus haut que son Q… tout comme j’exècre l’enfoi.ré de comptable qui, avant lui, nous a pris pendant 5 ans pour des jambons. Je l’ai dit, je le répète, ces 3 lascars sont des bâtards de mon Imerina natal, ils auraient pu sortir (au moins essayer) notre pays de la m.. sans nom où l’a laissé le babakoto officier de marine. Non, ces ânes bâtés ont préféré s’en mettre plein les fouilles.

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