@danbe+Marika
 A vous 2 et au chroniqueur : car on a beau a dire que la foret gasy est deterioree ...alors que je trouve que la jungle est plutot reconstituee. y-a-t-il encore des babakout ? ou ???
 Il etait une fois ou les fraudes electorales africaines dependaient :
a) de l’eloignement des sites geographiques (zones rurales tres eloignees ou les vehicules motorises n’accedent pas…et qu’il fallait livrer les resultats a pied aux chefs-lieux communaux qu’on atteignait au bout de 8 ou 12 heures de marche, comme dit le General Ravelonarivo, quand on etait gamin on faisait regulierement ce genre de trajet …)
b) des assistances armees (ou les electeurs intimides votaient pour l’ administration en place)
c) de l’occurrence des coupures de courant lors des seances de depouillement (inversion de scores…).
 En 2018 sous la dependance d’une CENI definie comme etant neutre, independante, supervisee par la CI (avec 6200 observateurs) est-on sur que les fraudeurs ne manquent pas de vices ? car avec les moyens modernes (disposition d’helicopteres- internet-telephones/satellite…) les operations du « saint-esprit » ne manquent pas de vice et semblent meme etre plus efficaces afin de manipuler et detourner les vrais resultats.
 A-t-on des garanties que ce dysfonctionnement du SRMV avere par la CENI est la vraie cause de la lenteur des resultats ? ou est-ce voulu qu’on ralentisse le processus de delivrance afin de manipuler les PV ?
 Car quels sont les jalons permettant aux 6200 observateurs de corroborer ce qu’ils ont vu et vecu le mercredi 7 novembre ? D’autant plus que ces personnes « qualifiees » siegent encore dans ce pays pour un bon moment ?
 Vu que le taux d’abstention est eleve, n’est-il pas facile de piocher dans ce vivier des electeurs virtuels pour remplacer les deficients du jour ! et comment controler cela ?
 N’est-il pas tendancieux de publier ces resultats ethniques, d’un qui divisent l’electorat gasy et de deux qui facilitent les bidouillages des regions hostiles a l’un et favorables a l’autre ?
 Ce debitage au goutte-a-goutte des resultats ne reflete-t-il pas une instrumentalisation de ces elections et « in fine » a ridiculiser l’expression democratique du peuple ?
 Sans avoir forcemment un mauvais jugement vis a vis de la CENI qui est sensee etre transparente, est ce que la multiplication de ces cas de dysfoncionnement pourrait causer des torts a un ou deux ou n postulants ? Et si cela est justifie, qui paie les pots casses ? et de quelle maniere ? Va-t-on revoter ?
 En bref aura-t-on la proclamation de ces resultats a temps ? prevue dans 10 ou 14 jours !