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10 novembre 2018 à 19:18 | arsonist (#10169)

L’excellent Français olivier2 , pour faire aimer la France dans cette île de Madagascar, une ancienne colonie française, essaie de convaincre ceux qui lisent ses posts qu’il y a un racisme qui ne dit pas son nom et qui oppose les Merina aux Côtiers dans la Grande Île.

Sans donner l’air d’y mettre ses sales grosses pattes olivier2, ce Francais excellent spécimen de l’attardé colonialiste de ce début du 21e siècle, soutient le lapinou (le candidat de la France-à-fric) avec toutes les facettes de l’art spécifique au colonialiste de la fin du 19e siècle et du début du 20e siècle.

Si 2e tour il y aura dans ces simulacres d’élections, nous dirons clairement aux électeurs gasy qu’il s’agit en réalité d’un référendum.

La question posée est
« voulez-vous que Madagascar redevienne une colonie française ? »

Ceux qui répondent « oui » voteront pour le lapinou.

Ceux qui répondent « non » voteront pour l’adversaire du lapinou.
Quel que soit cet adversaire du lapinou, fût-il Ravalomanana.

Si le c’est le lapinou qui l’emporte alors les patriotes Gasy, sans exception, doivent intensifier la lutte pour que ce pays retrouve son indépendance et les populations gasy la liberté digne de ce début du 21e siècle.

Si l’adversaire du lapinou l’emporte, alors il faut faire très-très attention pour que cette nouvelle liberté conquise ne soit pas gâchée à nouveau.
Comme les trois fois autres précédentes.

1) Au prix de plusieurs morts en avril 1971 dans le Sud et en mai 1972 Tana, en 1974 (signature des nouveaux de coopération) les patriotes Gasy croyaient avoir conquis l’indépendance pour Madagascar et recouvré la liberté pour les Gasy.
Mais le Général Ramanantsoa n’était pas à la hauteur.
Au lieu de faire face aux devoirs d’un leader qui veut réellement la liberté pour son pays et son peuple, dès que les premières difficultés apparurent il avait abandonné le pouvoir entre les mains de jeunes militaires inconscients.

2) Au prix de plusieurs morts en août 1991 à Tana, les patriotes Gasy croyaient cette fois-ci avoir remporté la victoire en 1992.
Mais 4 ans plus tard la déception est grande à nouveau. Une alliance merina (tsimahafotsy), betsileo et betsimisaraka avait réussi à renverser le Prof’, un tantinet politiquement naïf sur les bords.

3) Au prix d’une nouvelle lutte qui aboutit en 2002 à une autre nouvelle victoire, les patriotes Gasy croyaient que cette fois-ci c’est la bonne.
Mais à l’épreuve de l’exercice du pouvoir, Ravalomanana avait montré ses limites.
Début 2009, tous le patriotes de Madagascar demandaient à Ravalomanana de neutraliser le DJ, l’alors ennemi intérieur de l’Etat gasy.
Il refusait.
Ce DJ était un agent (occasionnel ?) français.
Pour échapper à la capture il avait trouvé refuge dans les locaux de la représentation diplomatique française.
Sa mission était de déboulonner le Président gasy en exercice.
A sa sortie de sa cachette, Ravalomanana le laissait libre, au grand dam des patriotes gasy.
Pire : ce fut Ravalomanana lui-même qui devait fuir en South-Africa.
Le monde à l’envers !

Cette fois-ci, les patriotes Gasy ont une nouvelle occasion de vaincre la France-à-fric.
Même si pour ce faire ils doivent se résigner à compter à nouveau sur Ravalomanana.
La sagesse populaire française elle-même dit : « Faute de grive, on se contente de merle » !
Alors ...

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