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5 novembre 2018 à 18:11 | Jacques (#434)

Ouf ! Enfin on arrive au bout du bout (de la campagne, s’entend.) et, s’il y a un qui s’en est vraiment enduit les mains de cambouis (hormis bien sûr les vrais comédiens du scrutin), ce sera le père Rambo. Admirable (n’en faisons pas de fine bouche) cette abnégation jusqu’au-boutiste à l’endroit de son patron, de conseiller spécial il s’est transmué littéralement en « journaliste copieur-colleur » afin de rapporter, ici au forum qui n’en a pourtant pas besoin, les « prouesses » de Rajao. Optimiste le Rambo, eh comment ! D’autant que, côté foule, notamment à Tana, le PRM sortant n’avait rien à envier aux « performances » de ses rivaux. Rambo n’ayant pas ainsi ménagé ses efforts, Rajao ne pouvait trouver meilleur adepte, ce ne serait donc qu’un juste retour des choses si, au terme d’une potentielle victoire, une promotion à rang diplomatique lui sera alors octroyée. Mais à défaut de succès, ce qui n’est pas impossible, le Rambo irait-il toujours arborer la couleur mangamanga ou bien allait-il abandonner son patron à ses illusions et quémander une autre couleur ailleurs ?

Pour ma part je vais voter pour le n°25. Mais non, je ne peux pas voter, je suis français quand bien même j’ai vu le jour dans ce beau pays et y a passé une grande période de ma vie (mère malgache). Je veux dire « si je pouvais voter j’aurais coché la case n°25 de cet inextinguible bulletin de vote ». Je ne connais pas personnellement Ra8 mais je crois que, malgré ses erreurs et autres maladresses commises lors de son passage à la tête de l’Etat malgache, il reste le seul à pouvoir remettre ce pays sur la voie d’un développement durable. Pour un tiers sensé, les erreurs du passé ne pouvaient qu’engendrer de magnifiques perspectives.

Ceci dit cette élection en sera encore une, comme dans tout environnement bananier, qui accouchera d’un interminable vaudeville, le spectre des magouilles et autres fraudes ayant déjà surnagé bien avant le scrutin. Pour sûr, l’un de ces 3 potentiels favoris n’acceptera pas une défaite. La faute incombera conjointement à la HCC et à la Ceni. La 1ère s’étant prétendue organe régulateur mais n’ayant pas osé exclure les candidatures de tous les politicards et la 2ème (la Ceni), quant à elle, a tout simplement vicié l’organisation de cette élection.

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