Facebook Twitter Google+ Les dernières actualités
vendredi 26 avril 2024
Antananarivo | 12h32
 

Répondre à un commentaire

3 août 2018 à 09:11 | lysnorine (#9752)

@RAMBO 2 août (2018) à 22:01 répond à Nomena

À propos de :

« le Président Rajaonarimampianina...a lancé un appel à tout un chacun pour mettre fin....à la propagation de MENSONGES... », propagation illustrée d’ailleurs par sa propre déclaration suivante :

’’Relever un pays après plus de CINQUANTE ANS de PAUVRETÉ...’’ . [ce serait donc depuis 1968 où TSIRANANA dirigeait le pays, et pour quatre ans encore !]

Il serait plus honnête, surtout pour un chrétien, de parler d’un APPAUVRISSEMENT DURABLE et CONTINU du peuple malgache depuis le départ définitif de Tsiranana du pouvoir en 1973.

TOUS ses successeurs et leurs équipes bardées de hauts diplômes universitaires (souvent étrangers) ou revêtues d’uniformes militaires d’apparat ont, en effet, régulièrement prouvé, au cours des QUARANTE-CINQ dernières années leur incapacité à formuler et mettre en oeuvre une VÉRITABLE POLITIQUE qui puisse promouvoir réellement la MASSE du peuple malgache et permettre ainsi d’acquérir progressivement la SOUVERAINETÉ ÉCONOMIQUE de Madagascar comme celle pratiquée par les 12 ans du régime Tsiranana. Il serait fastidieux, en particulier pour les non-spécialistes, de reproduire, aux fins de comparaison, les statistiques abondantes sur la dégringolade enregistrée au cours de plus de quatre décennies.

Un seul chiffre suffit pour les bons et honnêtes économistes : la PROGRESSION SANS RALENTISSEMENT DES IMPORTATIONS DE RIZ BASE DE L’ALIMENTATION DU PEUPLE !

Il est également inutile d’insister sur l’EFFONDREMENT DU SYSTÈME DE SANTÉ PUBLIQUE qui SEUL peut assurer l’offre de soins essentiels, gratuits et adéquats, à une population pauvre, la PROGRESSION RÉGULIÈRE DE L’ANALPHABÉTISME associée à la disparition d’INSTITUTEURS BIEN FORMÉS, etc. Notons que « les évacuations sanitaires » à l’étranger étaient des EXCEPTIONS RARISSIMES sous le régime de Tsiranana. La SÉCURITÉ PUBLIQUE, correctement assurée, ne favorisait pas l’ÉCLOSION du BANDITISME sous toutes ses formes, urbain ou rural, politique, bureaucratique ou commercial, comme tout un chacun n’aura pas manqué observer depuis 1972 jusqu’à nos jours : les assassinats, vols, viols, détournements de fonds et de mineures, etc... aussi bien par les délinquants de toute profession que par de prétendus « forces de l’ordre » sont devenus monnaie courante », sans parler des abus de pouvoir dans un État devenu quasiment « SANS-DROIT ».
Né en 1958, l’actuel président a dû expérimenter quelque peu dans son enfance le régime Tsiranana et ce que ses parents et lui-même lui sont REDEVABLES.

Relevons quelques autres « SUCCÈS » bien connus à l’actif des successeurs du régime Tsiranana :

- la DÉSINTÉGRATION totale de l’État et de son administration ;

- le DÉVELOPPEMENT ACCÉLÉRÉ de la corruption au sein de tous les corps de l’État et des milieux politiques, désormais indéfectiblement inféodés aux diktats de l’Extérieur ;

- la TUTELLE du FMI, de la Banque Mondiale, de l’U.E. et autres pourvoyeurs de fonds « usuraires » sur le gouvernement de Madagascar et sur TOUTE FORMULATION DE SA POLITIQUE depuis sa banqueroute en 1982 grâce à la politique du « Livre Rouge » et de la « Révolution Socialiste » de Ratsiraka ;

- la néo-colonisation tant du système monétaire et bancaire que du système de TÉLÉCOMMUNICATIONS à Madagascar, bases fondamentales d’un développement autocentré et non pas extraverti, s’appuyant sur la souveraineté monétaire ;

- l’accaparement des terres par les compagnies néo-colonialistes (« investisseurs étrangers ») et la dépossession des paysans producteurs, aggravant ainsi la DÉPENDANCE ALIMENTAIRE du pays ;

- la BRADERIE des richesses minières et de toutes les INFRASTRUCTURES DE BASE à ces compagnies néo-colonialistes, d’intérêt QUASI-NUL voire NÉGATIF pour la MASSE DU PEUPLE MALAGASY ;

- l’augmentation considérable et inconsidérée des dépenses pour l’ARMÉE devenue une professionnelle de la répression politique, la croissance exponentielle de ses officiers généraux, sans compter son INCURSION PERMANENTE depuis 1972 dans la direction politique du pays ― en brandissant à chaque occasion des menaces de COUPS D’ÉTAT ― INCURSION FORMELLEMENT PROHIBÉE ET À PROSCRIRE TOTALEMENT DANS TOUT ÉTAT dit DÉMOCRATIQUE et digne de ce qualificatif ;

- la multiplication des directions générales, directions, dans les ministères, facteur important dans le déficit des finances publiques, d’autant plus« bugétivores » que leurs titulaires sont dotés généreusement d’avantages en nature, sous toutes les formes ;

- la croissance soutenue de l’endettement extérieur et la dégradation constante de la valeur externe et interne de la monnaie nationale ;
etc., etc.

Le succès d’une refondation indispensable, NON PAS DE LA NATION MAIS DE L’ÉTAT DE DROIT, indissociable de la RESTAURATION de la SOUVERAINETÉ DU PEUPLE Malagasy, seule et unique source de son pouvoir, requiert comme préalable un examen impartial des politiques passées, de leurs forces et faiblesses, sans les préjugés diffamatoires - non exempts d’un certain racisme tribal - propres aux politicards.

Publicité




Newsletter

[ Flux RSS ]

Suivez-nous

Madagascar-Tribune sur FACEBOOK  Madagascar-Tribune sur TWITTER  Madagascar-Tribune sur GOOGLE +  Madagascar-Tribune RSS