Le jeu des Questions- Réponses dans un monde d’imbésh.
Suite mais pas fin.
Question n° 3 :
 pourquoi les échanges de vue entre vazaha et gasy, entre les ex-colonialistes et les ex-colonisés ne sont jamais empreints d’égalité, ou tout simplement de courtoisie ?
Réponse :
 parce que le vazaha imbu de son complexe de supériorité ne peut s’échapper de sa mystification civilisatrice et à la dépersonnalisation de l’ex-colonisé gasy.
« Ils sont ceci ... Ils sont tous les mêmes ... Ils sont sont tous dépravés et voleurs ... Ils sont tous imprévisibles ... Il faut toujours se méfier des gasy et de leur fihabanania (sic) ... etc ... »
La marque du pluriel permet de nier l’égalité entre vazaha et gasy.
C’est ainsi qu’on gomme toutes les qualités qui font du gasy un homme, et aussi pour éterniser les relations dominant-dominé, civilisé-barbare, parent-enfant.
C’est la même méthode raciste, la même idéologie des classes dirigeantes gasy pour faire adopter et pérenniser leur pouvoir de prédation sur les classes dirigées. Voir comment font les andriana comme Rambo avec la classe des descendants des Andevo et le vazaha be avec le gasy kely.
Souhaité, répandu par les ray-aman-dreny au pouvoir et certains vazaha de MT, ce portrait psychologique dégradant jette le trouble dans l’esprit des faibles d’où les réactions débiles sur ce forum.
Oh ! et cette susceptibilité des gasy vertueux et leur manque d’humour !
Monter sur ses ergots et polémiquer ( chanter) sur un tas de fumier est aussi une caractéristique du parfait imbésh qui veut « déconner joyeusement » (sic) sur les gasy ; gasy qui ne doivent pas réagir et qui doivent rester dans la situation de l’élève devant le maître ! lol !

Il faut lire les polémiques débiles entre les fozas, les lalimanga et certains vazaha pour s’apercevoir que nous vivons vraiment dans un monde où seuls les imbésh croient qu’ils ne sont pas des imbésh parce qu’ils ont de l’humour et qu’ils sont indignés !