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Bonjour,
Il faut comprendre en fait les origines des crises successives pour pouvoir déterminer leurs natures et en proposer les solutions.
Pour commencer, les autorités politiques, les élus et l’ensemble de la classe politique doivent être capables d’expliquer les causes et les raisons de l’exil des deux présidents :
- autrement dit, expliquer que ces deux exils ont des légitimités Constitutionnelles et juridiques.
Je n’ai jamais entendu un seul constitutionnaliste malgache expliquer la Constitutionnalité de deux sorties de crise proposées au pays en 2002 et en 2009. De plus, les élections imposées par la CI en 2013 ne répondaient pas aux attentes des électrices et électeurs malgaches, pas plus qu’elles ne causent plus de confusion politique et affaiblissent la Constitution Malgache.
Et de nouveau, on voit sortir des bois des députés qui s’octroient le droit de juger, se transformant en justicieux légitimes et se permettent de questionner même la légitimité de la Constitution Malgache....demander, un jour, le départ du président, le lendemain sa destitution, en refusant aux autres élus de jouir le même droit.
Une telle situation n’aurait aucune chance de se produire et de se reproduire si la Constitution et les Institutions régaliennes du pays étaient fortes. De facto, le pays aurait été capable de faire face aux différentes types des crises politiques et prévenir une crise Constitutionnelle.
On constate aujourd’hui que la fragilité de l’État, des Institutions et l’incapacité des dirigeants à respecter et à faire respecter la Constitution n’affaiblissent absolument pas les caractères nuisibles des gens qui ont intérêts à ne pas avoir poindre le nez d’un État de droit, bien au contraire.
Contrairement aux idées reçues, il est bien plus utiles et les résultats seraient plus positifs pour le pays, de soutenir le pouvoir légitime, ce qui permet quand il le faut, de contester légitimement sa politique et éventuellement sa déroute, tout le monde sait que le pouvoir peut systématiquement intoxicant, faire perdre la réalité aux gouvernants.
Il faut donc arriver à respecter les échéances électorales. À mon sens, les gens qui proposent des élections anticipées se trompent de combat. Personne ne peut bénéficier aujourd’hui, politiquement, de la difficulté de M. R. Hery. Et aucun parti politique n’est capable de constituer une future majorité pour s’enorgueillir de la chute éventuelle du président à quelques mois de la fin de son mandat et ceux des parlementaires !