ACM, Quel ‘beau’ spectacle d’insuffisance, d’inexpérience et d’incompétence internationale !

La brochette de « bras-cassés » réunis autour des rigolos de l’ACM nous ont-ils bien joué hier le spectacle de la vierge effarouché ou de l’arroseur arrosé ? (sic !)

A bien entendre les propos tenus lors de cette ‘illustre’ conférence de presse, on serait même tenté de croire que le Ministre, et son bras opérationnel l’ACM, étaient à demi-mot enclins à accuser les Cambodgiens d’avoir laissé les avions partir vers l’Iran avec les certificats, certes falsifiés, émis par elle ? Quelle culot !

Très grande comédie politique inspirée du film « c’est pas moi, c’est lui ! », sorti en 1980, réalisé par Pierre Richard avec comme acteur principal Aldo Maccione.

« L’État a été trompé », dixit le Ministre, malgré la mise en œuvre des « procédures en vigueur », d’après le communiqué publié par les ’super-héros’ de l’ACM ? La vraie question est comment a-t-il été trompé ou compromis à ce point si ces procédures existent et ont été mises en œuvre ?

L’État envisage de demander des explications au Cambodge pour ses propres bévues (sic !), et demander au SG de l’OACI de diligenter une enquête internationale ……qu’il n’est pas apte de conduire elle-même ?

Dans « l’intérêt supérieur de l’État », les autorités locales devraient plutôt commencer par se pencher sur le cas de la plus grosse amende jamais infligée pour transgression des sanctions internationales, à un certain BNP Paribas en 2014. Même, le plaidoyer diplomatique du président Français Sarkozy auprès du président Américain Obama n’a malheureusement pas suffi à réduire l’amende de $9 milliards payés CASH.

Comme nous le disions hier, il n’y a pas plus qu’à espérer que les coffres de la BCM soient suffisamment garnis pour faire face, proportionnellement, à une amende similaire !

Accessoirement, les dirigeants de la SADC vont pouvoir se rendre de compte, au travers de cette affaire, de l’aura internationale des autorités locales.