48 heures après l’évasion des 21 détenus de la maison de force de Tsiafahy, l’Etat hausse le ton tout en retroussant ses manches. Il a fait savoir qu’il ne se pliera plus devant de telle défection. Apparemment, ce sont certaines personnes bien définies qui sont les plus visées par cet avertissement. D’après les informations qu’on ne cesse de diffuser largement par voie de presse et audio-visuel, le gouvernement fait part de ses certitudes quand à l’existence des cerveaux derrière cette évasion de dimanche dernier. A partir de maintenant, il est sûr que ces cerveaux présumés n’auront plus la paix. A preuve, l’un des détenus en cavale a été pris le soir de dimanche même près d’ Ambohimangakely. Il s’agit du tristement célèbre Tsimibôsy, 44 ans, celui qui a été condamné à perpétuité pour de crimes graves allant des attaques à main armée au viol ou tentative d’homicide. Sans doute, le commandant de la gendarmerie, Faly Rabetrano, aura droit à une grosse prime et à la reconnaissance de ses supérieurs pour avoir réalisé un tel exploit. Après tout, il le mérite bien.
Des évadés dangereux
Parmi ces évadés, certains ont été condamnés à mort pour attaque à main armée, association de malfaiteurs et détention illégale d’arme. Il y en a ceux qui sont condamnés à des travaux forcés à perpétuité pour divers crimes dont, essentiellement, le viol, les vols de bovidés, etc. L’on retrouve parmi eux également des abonnés aux évasions, outre les autres charges dont on les poursuit. Généralement, tous sont coupables d’homicides et surtout d’attaques à main armée ou de vols associés à des actes de vandalisme.
