Les rires, la fête, les karaokés… De tout ça j’ai déjà parlé. Mais il ne faut pas en oublier le revers de la médaille. Loin des lumières et de la musique, de vastes quartiers de Tana, très vivants la journée, ne reflètent, une fois la nuit tombée, que tristesse. À 20h, sur les trottoirs, des dizaines de personnes se sont déjà installées pour passer la nuit. Elles se sont allongées côte à côte, et d’épais sacs, ou un drap pour les plus chanceux, les protègent du froid et des bébêtes. Il (…)

En Europe, le yaourt est un produit de consommation tellement courant qu’on en oublie presque son existence. D’ailleurs, à part quelques cafétérias qui se flattent de présenter à leurs clients des produits « comme à la maison », les restaurants n’en proposent pas. Quant aux yaourtières, très rares sont les ménages qui en possèdent : le yaourt est une denrée de supermarché, point. À Madagascar, ce met prend une toute autre saveur. A chaque coin de rue, les boutiques et les gargotes (…)

Milles excuses d’aborder un sujet aussi trivial, mais après tout, cela fait partie de la vie, non ? Et, en fait, le sujet semble beaucoup moins tabou à Madagascar qu’il ne l’est dans bien d’autres pays. Et cela présente au moins un avantage : la fréquence des toilettes publiques, aussi bien à Tana qu’en province. Des toilettes publiques qui sont toujours payantes, et dont le prix varie selon la nature de ce qui s’y passe : en règle générale, un écriteau affiche noir sur blanc les tarifs : (…)

Qui peut résister à la tentation d’un massage relaxant ? Surtout qu’à Tana, les enseignes qui proposent de tels services sont au moins aussi nombreuses que les karaokés, et que les tarifs sont une bonne douzaine de fois inférieurs à ceux qui sont pratiqués en Europe. Encore faut-il ne pas se tromper d’établissement, car certains font très vite éclore un sérieux doute sur la nature réelle de leur activité. Cela peut venir du fait qu’ils soient ouverts 24h/24. Ou des annonces publicitaires (…)