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jeudi 28 mars 2024
Antananarivo | 16h01
 

Communiqué

Groupe des Experts Nationaux (GEN)

« ZES : Fondements, enjeux et opportunités »

samedi 30 avril 2016

CONFERENCE-DEBAT. « ZES : FONDEMENTS, ENJEUX ET OPPORTUNITES »

Intervenants : - M. Cocken RAZAFIARISON (Groupe des Experts Nationaux) ;
- M. Holijaona RABOANA (Emergence de Madagascar)

Modératrice : - Mme Lova RABARY (l’Express de Madagascar)

Les acteurs de la vie économique, politique et sociale ont honoré de leur présence la conférence-débat organisée par le Groupe des Experts Nationaux ce 29 avril 2016 au Centre ARRUPE Faravohitra. L’objectif était de définir puis clarifier le concept de Zone Economique Spéciale et son enjeu, ainsi que les opportunités pour Madagascar.

A - LE GEN

Le GEN est un Groupe multidisciplinaire, indépendant et impartial sans appartenance politique et religieuse.

Il est composé de six membres : Madeleine RAMAHOLIMIHASO, Bruno RAKOTOARISON, Charles RAKOTONIRINA, ZAFIMANDIMBY, Hasina RAKOTOSON, Cocken RAZAFIARISON.

Le rôle du GEN est :
- d’informer, de sensibiliser le public dans l’intérêt supérieur de la nation.
- de promouvoir une gestion transparente des affaires de l’Etat et une culture de reddition des comptes par les dirigeants.
- de participer et de faire participer le public au processus décisionnel dans le respect des valeurs et principes démocratiques.

B - Cadre juridique et réglementaire des Zones Economiques Spéciales (ZES)

Cocken Razafiarison a rappelé que le Président de la République Malgache a annoncé la signature d’un mémorandum d’entente entre Madagascar et Maurice sur le Développement d’une Zone Economique Spéciale (ZES) dans le site du Parc d’Ehoala, Fort Dauphin le samedi 12 mars 2016 à l’occasion de la célébration du 48ème anniversaire de l’indépendance de l’île Maurice.

Le contenu de ce mémorandum n’a pas été publié.

Sans entrer dans la polémique politique, le GEN fait appel à tous pour que l’information soit donnée et que tous puissent débattre et participer au processus décisionnel sur une question qui concerne le développement du pays.

C - Quelques questions qui se posent

Holijaona Raboana, Président d’Emergence de Madagascar, a insisté sur le fait suivant : pour qu’une ZES soit efficace et soit un succès, la population Malagasy ainsi que tous les acteurs de la vie économique, politique et sociale doivent être concernés. Directement ou indirectement. Dans ce sens, il a mentionné des exemples de ZES réussies et d’autres qui n’ont pas atteint les objectifs fixés. Il a estimé qu’un des facteurs d’échec des ZES serait la non-intégration du secteur privé local dans les divers projets internes à la zone. Cette analyse a été étayée par des exemples dans plusieurs pays.

L’approche devrait donc être un équilibre entre l’ouverture pour attirer les Investissements Directs Etrangers et l’incitation du secteur privé local pour engager un partenariat joint-venture. C’est cette approche qui devrait faire l’objet d’une étude approfondie au niveau législatif pour faire profiter au mieux les acteurs économiques Malagasy. En effet, au fur et à mesure de l’intervention, l’assistance a pu se constituer une forme de grille de lecture claire destinée à mieux comprendre les diverses politiques qui peuvent être appliquées dans la mise en place d’une ZES. Entre autres, Madagascar, devra-t-elle adopter une politique « ouverte » ou une politique de ZES « contrôlée » ?

• ZES « ouverte » signifierait : accès au foncier pour les étrangers ;
• ZES « contrôlée » : le foncier ne devrait pas être mis en vente et doit rester aux nationaux (Etat ou privé).

Une Zone économique devant au final être une nouvelle ville et non une province d’un autre Etat, ou une grande ville appartenant à un privé de nationalité étrangère ; l’Etat devrait être dans la hiérarchie des autorités gérant la zone, le principal administrateur. Le foncier devrait revenir en priorité aux nationaux qui peuvent être en même temps les promoteurs de la zone en tant que partie prenante. Toutefois, les autres paramètres comme la finance et l’aspect juridique peuvent être « ouverts ». Néanmoins, tout dépend de la Politique Générale de l’Etat actuel dans la réalisation d’une zone.

D - Pour ne pas conclure :

La Conférence-débat a démontré la possibilité de créer 100.000 emplois en 100 jours dans Madagascar. Ainsi que la possibilité résoudre à moyen terme les problèmes de réintégration sociale des plus démunis.

Le GEN a souligné que cette conférence-débat n’est que le début d’un processus qui va continuer et qu’il organisera des manifestations marquant d’autres étapes.

Antananarivo, le 29 avril 2016

Groupe des Experts Nationaux (GEN)
Rue Rajakoba Augustin Ankadivato Antananarivo
E-mail : mrcabram@moov.mg
Tél : 22 663 99 - Fax : 22 663 59

5 commentaires

Vos commentaires

  • 30 avril 2016 à 13:10 | Razaka (#7817)

    hello

    ### Comme Projets économiques et de Development, je suis à peu près en accord dans ses grandes lignes.
    ### Mais les Grandes Questions qu’il faut se poser tout de suite c’est :
    = = > avec quelle Governance pourra-t-on opérer avec tout cela ?????

    == il en va de soi la Sécurité des Hommes des Biens et des matériels ?
    == il en va de soi les retombés directs ou indirects en faveur de l’IDH ?
    == il en va de soi sur le Contexte de Development Inclusif où les Pauvres doivent absolument participer aux Processus économiques, donc Santé-Education sanitaire-Logement-Formations des Jeunes.
    == il en va de soi toute un Paradigme à changer, du plus Haut au plus Bas de l’échelle. Ces Accidents mortels de la route ne sont qu’un exemple TRISTE parmi d’autres.
    == il en va de soi qu’aller se déplacer dans les Hôpitaux pour ces malheureux est aussi très bien, mais il fallait AGIR avec efficacité pour l’état des droits.

    # # # Mais pour revenir à ces tentatives de démarche pour développer Madagasikara, je pense modestement que nous devions miser sur l’Agriculture et les Energies renouvelables. # # #
    Chaque année en AFRIQUE Sub-Saharienne, entre 2015 et 2035, près de 5 millions de personnes supplémentaires auront 15 ans, passant ainsi du cap de l’enfance à celui de la jeunesse alors que dans le reste du monde, la population vieillira.
    Pour Madagasikara, 11 Millions de personnes ont moins de 20 ans en 2015.
    Démographiquement, le nombre de Jeunes malagasy est donc considérable % à la population totale. Alors que dans les grands Pays industrialisés et avancés, la population vieillit considérablement. Allons-nous alors impacter notre Jeunesse, économiquement comme une Dividende ou comme une Bombe à retardement ?
    Il ne faut pas oublier mais des Jeunes qui n’ont rien peuvent facilement se convertir dans la Délinquance et même dans la Violence.

    Une chose est sure, mais ce n’est qu’un moyen parmi d’autres démarches de development : Madagascar ne pourra gagner son combat contre la pauvreté que si le Pays investit massivement dans le capital Humain et crée des emplois pour ses Jeunes. C’est un choix à multiple facteurs qui ne peuvent qu’améliorer nos Ressources Humaines (Formation – Education sanitaire et Development Humain) pour une future croissance endogène.

    Portée par l’existence des matières premières non négligeables, le development Malagasy ne s’est jamais accompagné d’une hausse significative de la productivité dans les secteurs dont les populations les plus vulnérables dépendent pour leur survie. Je parle ici de Secteurs Agricoles.
    La raison est simple : plus de trois quarts des pauvres sont en milieu rural. Regardez le Rwanda, on estime d’ailleurs que l’expansion de la production agricole a contribué à hauteur de 35 % à la réduction de la pauvreté au cours des dix dernières années.
    C’est bien là où je crois que les Pays de l’Afrique subsaharienne doivent réunir leur intelligence, afin développer encore plus leurs échanges au niveau régional.
    Pour le moment se sont très peu de Multinationales dans le monde qui spéculent le Marché des matières 1ères, au nom de l’intégration financière mondiale.

    On en reparlera, car cela devrait faire réfléchir tout le monde, au nom d’une Bonne Gouvernance, misons aussi sur le Partage de la Connaissance. L’Education et la Formation des Jeunes sont primordiales, de façon à ce qu’il y ait un Développement Inclusif. C’est-à-dire que toute la couche de la Société devra participer à tous les processus économiques. Ce qui n’a jamais été le cas. La Preuve même à l’époque de RAVALOMANANA, la croissance économique dépassait les 7%, mais il y avait toujours de la Pauvreté. Qui plus est, le coup d’Etat avait tout arrêté… Mais on ne pourra pas développer Education et Enseignement s’il n’y a pas de facteur de développement humain telle l’amélioration du Logement, de la Santé et surtout une Autosuffisance alimentaire en perspective.

    Quel Colossal Travail qui nous attend tous !

    Have a great day and Grow productivity

  • 30 avril 2016 à 16:08 | Inglewood (#6780)

    L’urgence est ailleurs. Il est dans la priorité de sortir le pays englué dans cette capture permanente de l’appareil d’Etat par ces braconniers de la politique. Et, par la suite procéder à la refonte générale des appareils d’Etat qui sont en déliquescences.
    Il y a des têtes que la population de Madagascar ne veut plus voir sur l’échiquier de la politique. C’est net !
    Une réforme en profondeur des Ministères. L’un après l’autre. Il est évident que la Nation malgache ne pourra se lancer toute seule devant l’immensité du chantier.
    Le GEN nous a présenté son rêve de carrosse.

  • 1er mai 2016 à 14:07 | iarivo (#5822)

    Encore du bla-bla-bla pour ne rien dire, et un de plus !!!

    Toujours enfermé dans ses obsessions, dans ses élucubrations, dans cette haine de l’étranger !!!

    ZES « ouvert » ou ZES « contrôlée » ???

    Pourquoi voulez-vous que les investisseurs étrangers viennent investir à Madagascar après tout ce mépris que nous leur portons (Il suffit de voir Ambatovy ...) ???

    Et 50 ans après, en plein chaos, nous n’avons toujours rien compris, rien de rien !!!

    Serions-nous aussi borné à ce point ???

    En plein dans notre nombrilisme, cherchant toujours à « péter plus haut que notre cu/ », prétentieux jusqu’au bout de nos poils, le bilan est pourtant là !!!

    Non, Madagascar, l’île devenue rouge, n’appartient pas aux malagasy, elle appartient à l’humanité toute entière !!!

    Nous, les malagasy, nous n’avons fait que se l’accaparer par la force, au prix, au moins, d’un génocide, celui des vazimba !!!

    Quand nous aurons compris cela, et beaucoup d’autres choses, alors à ce moment là nous pourrons commencé à avancer et assumer nos responsabilités !!!

    Nous n’avons plus besoin de « ces pseudos nationalistes nauséabonds et xénophobes » (qu’ils soient politiques, économiques ou autres), de ceux là même qui ont mené le pays là où il se retrouve aujourd’hui !!!

    Tous des guignols, des charlatans, des arnaqueurs, des néo-tricheurs !!!

    Vive Madagascar, Une et Indivisible !!!
    Pour des Institutions républicaines, démocratiques et laïques fortes et respectées par tous !!!
    La lutte continue ...

    • 2 mai 2016 à 20:29 | zanadralambo (#7305) répond à iarivo

      Bonjour…et bon retour !
      Nous avons souvent eu des différends, mais nous sommes toujours restés courtois l’un envers l’autre.
      Juste pour vous dire que j’adhère entièrement à vos propos. On veut attirer les investisseurs étrangers tout en continuant à leur mettre des bâtons dans les roues. Savons-nous seulement ce que nous voulons…Ah, cette éternelle contradiction des gasy !
      • « Non, Madagascar, l’île devenue rouge, n’appartient pas aux malagasy, elle appartient à l’humanité toute entière !!!
      Nous, les malagasy, nous n’avons fait que se l’accaparer par la force, au prix, au moins, d’un génocide, celui des vazimba !!!
      Quand nous aurons compris cela, et beaucoup d’autres choses, alors à ce moment là nous pourrons commencé à avancer et assumer nos responsabilités !!! ». vous n’allez pas vous faire que des amis.
      Veloma.

  • 2 mai 2016 à 08:29 | sanois (#8546)

    Toujours parler pour ne rien faire !!

    et

    Ny toky fitaka fa ny atao no hita

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