Deux semaines de propagandes électorales, c’est à la fois trop longues et/ou insuffisantes.
En effet, pour ceux qui étaient vraiment prêts et avec les moyens adéquats dont ils disposent pour séduire et convaincre leur électorat, 15 jours c’est plus qu’assez ! Par contre, pour la plupart qui se sont improvisés candidats, un même mois n’aurait pas suffi. Cela s’explique par ces certains désistements et défections au profit d’un autre candidat.
Ces bulletins non déposés à temps prouvent un certain « amateurisme politique » (...) Quoi qu’il en soit, la durée de la campagne est impartie par la loi, force est de s’y soumettre.
La population malgache a donc vécu, deux semaines de liesse dans certains endroits et localités, abreuvées de discours et autres promesses dans d’autres lieux. Toutefois, une chose est sûre, l’électorat ne serait plus dupe et saurait voter « utile » demain.
L’heure n’étant plus aux propagandes mais ce qui ressort de cette campagne est le message passé au peuple malgache par tous les candidats à propos de leurs rôles : contrôler l’Exécutif et légiférer !
Le peuple est donc en attente des « propositions de loi » bénéfiques émanant de ses élus.
Souhaitant en particulier par la chambre basse ne serait plus une chambre de débats « stériles » où les conflits personnels entre dirigeants et élus se substituent aux aspirations populaires (...)
Le rideau est donc tombé sur cette campagne législative où chaque aspirant député a déployé ses modes et styles de séduction envers l’électorat qui n’aura que l’embarras de choix, à moins qu’il n’ait déjà voté en son for intérieur !
De toutes les façons, la balle est dans le camp des électeurs maintenant. Et comme on dit : ... « Vox populi, vox Dei ! »
