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vendredi 29 mars 2024
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Editorial

Vivement demain !

lundi 10 décembre 2007 | Randria N.

« Besoin de changement et de liberté ! Ras-le-bol ! Fin de la démagogie ! » telles ont été les motivations de ceux qui ont usé leurs fonds de pantalon sur la place du 13 mai en 2001-2002. 6 ans plus tard, les mêmes revendications sont actuellement sur beaucoup de lèvres. Et les regrets pour ne pas dire les accusations continuent comme quoi tout ce qu’ils ont reproché aux anciens dirigeants sont devenus des pratiques au quotidien : verrouillage des chaînes de télévision et de radio public, menaces et mesures de rétorsion, utilisation des biens publics et de prérogatives d’autorité de l’Etat à des fins personnelles et pour le bénéfice d’un parti, et on en passe. Mais ironie de l’histoire, les têtes de file de ce mouvement populaire se trouvent actuellement de l’autre côté de la barrière. Comment ont-ils fait pour oublier si tôt le « Fahamarinana » et le « Fahamasinana », faisant aujourd’hui la part belle aux invectives et aux calomnies avec des manières qui dépassent tellement celles des plus ardents défenseurs du « Fanantenana vaovao » en leurs temps, que même leurs partisans en sont étonnés, voire abasourdis. Ainsi des allégations sans preuves sont faites sur les présumées origines des fonds de campagne d’un candidat alors que les financements de celle de leur candidat sont passés sous silence. Oserait-on avancer quelque part que le candidat d’Etat aurait pu payer de sa poche ou des caisses de son parti les fonds de cette campagne si grandiose en apparat mais poutant si pauvre en résultat ? En effet, pour éclairer les électeurs, il est utile de préciser que candidat d’Etat ne signifie pas que sa campagne soit également financée par les fonds de l’Etat, donc par les électeurs eux-même. N’appartenant à aucune formation politique et ne roulant pour l’instant pour aucune formation, le citoyen éclairé s’attend à ce que la transparence soit de rigueur pour prendre position.

Pourtant, ils ont jugé et condamné les anciens dirigeants alors qu’actuellement ils s’arrogent de légalité pour les mêmes actes, se disent tout bas les plus réfléchis des citoyens de la capitale. L’histoire est, dit-on, un éternel recommencement. Vivement demain pour la suite .

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