- L’ancien président de l’Assemblée nationale, Jean Lahiniriko.
(Photo d’Archives)
L’ancien président de l’Assemblée nationale, Jean Lahiniriko a mis fin à son long mutisme. Hier, il est monté au créneau pour dénoncer des violences policières dans la région de Bezaha, dans le district de Betioky dont sa propre famille en est victime. Des policiers en provenance de la capitale, selon M. Lahiniriko sont venus à Magnatsa et à Bezaha hier, et ont tabassé les membres de sa famille. Bilan : quatre personnes sont grièvement blessées dont l’une, dans le coma, est actuellement admise à l’hôpital local. Les hommes en uniforme ont également endommagé les objets de valeurs des victimes.
D’après toujours lui, un commissaire de police en charge de la sécurité du président de la Haute Cour Constitutionnelle (HCC) est à la tête de cette mission « spéciale » dont on ignore, jusqu’à maintenant les tenants et aboutissants.
A rappeler que, durant les dernières élections législatives, le frère de Jean Lahiniriko a été également abattu par balles par des inconnus. Quelques individus ont été déjà arrêtés par la gendarmerie locale et placés sous mandat de dépôt. Aux yeux de cet ancien homme fort de Tsimbazaza, il s’agit des actes d’intimidations et de menaces à l’encontre de sa famille. On s’interroge s’il va réagir ou non devant de telles violences policières. Du côté de la police et du gouvernement, on attend également des réactions pour avoir de plus amples informations sur de tels actes indignes des policiers du temps moderne.
