Déclaration publique, nomination d’un responsable chargé de sa mise en place, implication de la société civile et validation du plan travail. Ces quatre critères ont été requis par le secrétariat général de l’EITI dans le cadre de l’engagement de Madagascar dans l’Initiave Transparence dans les industries extractives. À l’heure actuelle, l’ensemble de ces critères est rempli. Le plan de travail pour la période 2007-2009 a été validé hier. Il sera envoyé au secrétariat général avant le 31 décembre prochain pour confirmer l’adhésion.
L’élaboration de ce plan de travail a vu la participation de trois entités, à savoir le secteur public, le secteur privé et la société civile. Il contient toutes les activités des parties prenantes ainsi que les objectifs globaux et spécifiques qui sous tendent à la réalisation de la vision de la transparence dans les industries extractives qui est : « Madagascar sera une nation prospère, capable de gérer ses ressources minières et pétrolières pour un développement durable ».
Parmi les activités figurent les réalisations d’un audit indépendant et crédible conformément aux normes internationales de tous les paiements effectués par les sociétés et des revenus reçus par l’Etat, une publication et une large diffusion des résultats de l’audit. Une administration indépendante publie les comptes et les discordances éventuelles. Toutes les entreprises, y compris les entreprises d’Etat sont soumises à l’audit.
En effet, la bonne gouvernance que l’EITI prône est une condition préalable pour diriger les gros revenus provenant des industries extractives vers la croissance économique et vers la réduction de la pauvreté.