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Musique

Vahombey revisite Xhi et Ma’

mardi 5 février 2008 |  926 visites  | Franck Raj

Dans les années 90, il y eut d’abord les album « Besorongola », les « Mantakisoka » et autres « Rôkarôka ». A part ce dernier, c’était tous des vieux thèmes du couple Xhi et Ma, mais repris par le jeune Vahombey, Rôla Rabearison de son vrai nom. Car ce guitariste-chanteur passionné de rock est devenu alors leur fils spirituel. « Xhi et Ma étaient des rockers les plus puissants du pays dans les années 70. J’ai révisité leurs chansons afin de les réactualiser et les maintenir vivantes », a affirmé Vahombey. Mais son art ne s’arrête pas là. Ce chercheur dans le domaine des civilisations et ethno-musicologie s’est versé et a approfondi la culture musicale Antandroy, région du Sud profond malgache. Ce qui explique son nom actuel, tiré simplement du « Vahona ngeza be » ou vahombe, une variété de plante qui se trouve dans le Sud. Pour les habitants du Nord-Est, ce nom désigne, selon lui, des notables, ou ces sortes de guérisseurs magiciens originaires du Sud et utilisant le vahombe à titre de pharmacopée. Plus récemment encore, le chanteur s’est converti au Taoïsme et il a sorti le nouvel album intitulé
« Bêzoro » ces dernières années.

Les tubes qui se trouvent dans celui-ci s’apparentent plutôt à du blues, du moins dans l’âme. Mais en réalité, il s’agit bel et bien de la musique qui vient du Sud jouée et chantée façon blues par Vahombey. Mais avant cela, on n’a pas beaucoup entendu Rôla Rabearison durant un certain temps. Cette éclipse momentanée du chanteur de la scène du show-biz national remonte en 2002, cela après son dernier concert à Toamasina. Il était parti chercher de l’or dans la partie nord de l’île, dans la région de Daraina. Selon ses dires, l’or qu’il a puisé lui-même de ses propres mains de l’entraille de la terre lui a permis de sortir « Bêzoro »... Enfin, il a tenu à apporter un éclaircissement sur le terme « rôkarôka ». Pour Vahombey, il s’agit de mettre dans le même sac (be fandraoka) tous les styles musicaux qu’il pratique : le rock bien sûr, le blues, la variété ou bien le latino... A présent, Vahombey se réjouit du foisonnement en nombre des producteurs actuel. Raison de plus pour ce musicien multi-culturel sorti tout droit du moule du Cgm, de reprendre la guitare et révisiter ses musiques tant adorées.

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