Chaque jour, le service de réanimation médicale de l’HJRA traite en moyenne deux cas de coma éthylique. Noël et la Saint-Sylvestre approchent. A l’HJRA d’Ampefiloha, les responsables sont déjà fin prêts pour affronter ce genre de difficulté. Un responsable déclare que le service n’a jamais connu la surpopulation. Il dispose d’une vingtaine de lits environ. Et cela suffit largement à accueillir les malades dirigés vers ce service. D’après ce responsable du centre hospitalier de la capitale, celui-ci était toujours en mesure d’accueillir et de soigner les gens victimes d’éthylisme. « Il n’est pas possible que toutes les personnes ivres mortes de la capitale soient soignées d’un seul coup chez nous durant Noël ou au réveillon », assure ce directeur d’établissement.
Les victimes d’éthanol
Le responsable a évoqué le cas des intoxiqués à l’alcool qui contenait de l’éthanol, à Ambohimanarina, il y a quelques temps. Pour lui, il s’agit d’une exception qui confirme la règle. A part cela, il est rare que le service soit au chevet de toute une population malade.
Sans doute, ce n’est pas uniquement l’alcool qui va couler à flot à ces occasions. Il y aura bel et bien des cas d’intoxication alimentaire due à l’abondance de la nourriture. Là aussi, notre interlocuteur précise que le problème ne se pose aucunement au niveau du personnel soignant. Idem pour les médicaments. Chaque année, les patients ont toujours bénéficié des soins nécessaires. Contrairement donc à la crainte d’un certain débordement au niveau du personnel soignant qu’on peut associer à l’idée de carence en médicament, l’heure est quand même à l’optimisme. Néanmoins, cela ne veut pas dire que tout excès de toute nature n’est pas sans risque, notamment au réveillon et au nouvel an. Là, des cas de décès ont été quand même enregistrés aussi bien chez les riches que chez les pauvres
