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jeudi 28 mars 2024
Antananarivo | 22h15
 

Société

Pas de grève des « taxibe » dans la capitale ce jour

Une source de mécontentement évitée

mercredi 25 avril 2012 | Valis

Les transporteurs révisent leur position et reportent l’arrêt de travail de 24 heures prévu ce mercredi 25 avril 2012. À l’issue de la réunion des responsables du ministère des Transports et des dirigeants des transporteurs urbains regroupés dans l’Union des coopératives de transport en commun urbain (UCTU), l’assemblée générale des membres de l’UCTU a préféré attendre les résultats d’une autre rencontre élargie à d’autres départements ministériels qui est annoncée pour demain jeudi 26 avril. Le refus de certains membres de l’UCTU d’observer cet arrêt de travail pour des raisons de survie, y est pour quelque chose. Les avertissements des forces de l’ordre qui ont menacé de sévir contre les fauteurs de trouble ou les casseurs qui s’en prendraient aux véhicules de transport en commun qui persisteraient à effectuer leur service normal et la crainte d’être taxé de responsables d’éventuels troubles à l’ordre public ne peuvent pas non plus être écarté des motifs non dits de cette décision. En tout cas, pour le président de l’UCTU, Moïse Andriaherivelo, le motif de cette suspension de l’arrêt de travail est que le dialogue est sérieusement engagé avec les ministères concernés depuis mardi 23 avril et donc il est normal que l’UCTU attende les solutions pérennes qui seront au bout de ces discussions. L’UCTU impose toutefois un délai car si le 4 mai prochain, aucune solution à leur revendication n’est trouvée, l’union déclenchera la grève des transporteurs urbains. Jusque-là donc, les usagers des transports en commun de la capitale seront épargnés de la marche à pied pour vaquer à leurs occupations quotidiennes.

Rappelons que des coopératives de « taxibe » ont revendiqué la hausse du tarif qui est de 300 ariary, mais d’autres coopératives ou propriétaires de véhicules étaient réticents. Les « taxibe » ont convenu il y a quelques jours de ne plus admettre le demi-tarif qui était de 200 ariary pour un parcours à mi-circuit. Depuis lors, le demi-tarif n’a plus cours. Mais invoquant des charges insupportables, les transporteurs réclament des subventions pour pouvoir maintenir ce tarif actuel afin d’éviter d’alourdir le fardeau des usagers. Ils ont proposé que l’État prenne en charge les 400 ariary supposés de manque à gagner des transporteurs car, à leur avis, ce tarif devrait être aujourd’hui – hausse du carburant à la pompe et des pièces et autres consommables aidant – de 700 ariary.

Selon un responsable au sein du ministère des Transports, une subvention ou une augmentation des tarifs ne résoudront pas le problème ; il faudrait des solutions plus judicieuses et pérennes. Pour l’observateur de la vie citadine dans la capitale, cette décision de l’UCTU désamorce quelque peu une crise dans la crise sociale qui frappe les Tananariviens.

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