- Passer des vacances dignes de ce nom réclament une prévision minutieuse.
Bien que la cherté de la vie ne soit plus un secret, il n’en demeure pas moins qu’il existe une certaine catégorie d’individus appartenant à la classe moyenne de la société qui peut se permettre malgré tout de mettre de côté des épargnes pour prévoir les vacances annuelles. C’est le cas de la famille Aimée R., forte de 9 membres, demeurant à Andoharanofotsy qui a eu le privilège de passer une semaine de villégiatures à Toamasina. Pour cela, quelque Ar 500.000 ont été prévus, à part les provisions habituelles, à savoir, le riz, le gaz, les légumes et l’huile qu’elle a emportées depuis la capitale. Cette famille dispose d’une voiture particulière pour ce déplacement dans le Grand Port et dont le budget carburant, selon Aimée R., atteint les Ar 200.000, aller et retour.
« Dans un objectif bien compris de satisfaire les enfants, nous avons l’habitude de passer quelques jours de vacances dans une ville côtière. Il y a deux ans, nous étions à Mahajanga pendant une semaine avec des dépenses qui se sont avérées assez onéreuses à cause de l’éloignement de cette ville par rapport aux autres localités comme Toamasina où nous séjournons actuellement », explique cette mère de famille qui exerce une profession libérale en tant que transitaire. « Compte tenu de ma profession, je me trouve dans l’obligation de venir plusieurs fois à Toamasina. Une raison parmi d’autres qui nous ont poussé à choisir la capitale Betsimisaraka. D’autant plus, qu’il s’agit d’une ville pittoresque malgré la sécurité qui laisse à désirer, du moins dans certains quartiers », ajoute-t-elle.
Quid de la rentrée scolaire
A une question relative à la prochaine rentrée scolaire, un autre problème qui s’annonce épineux pour bon nombre de familles par les temps qui courent, Aimée R. devait répondre que sa famille a déjà consacré quelques jours dès le début de vacances dans le but de ne pas tout chambouler. Et elle de s’expliquer en ces termes : « Nous avons déjà payé les frais de réinscription de nos enfants, il en est de même pour l’achat des fournitures scolaires. Tout ceci dans le but de bien commencer la rentrée ».
Nivo T.A.
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