Une seule inculpée est apparue à la barre hier, alors qu’ils étaient pas moins de neuf autres personnes à être impliquées. V.F était surtout accusée d’avoir confectionné et fourni de faux certificats de résidence à autrui afin qu’(ils) ou plutôt qu’elles, trois Chinoises, obtiennent à l’époque de faux-passeports et de fausses cartes d’identité. C’était en septembre 1993. Résultat : elle est poursuivie pour complicité et assistance aux autres agents dans la confection de ces faux-documents et encourt une peine assez conséquente, cela malgré les sollicitations faites par son avocat en faveur d’une circonstance atténuante. Le conseil de la défense a surtout argué le fait que si tous les autres co-accusés de V.F ne sont pas venus par crainte du procès, celle-ci a eu par contre le courage de l’affronter. En outre, le premier a voulu insister sur la naïveté de cette malheureuse fonctionnaire, n’étant nullement au courant de l’ultime objectif de l’utilisation de ces certificats de résidence. Mais le fait qu’elle a reçu de l’argent ne devait plus la lâcher aux yeux de la justice. Ce qui l’a fait pleurer de désespoir car elle est emprisonnée depuis le 25 juillet 2005.
Dix ans de travaux forcés
Les absents ont toujours tort. Ce qui est advenu pour le principal accusé dans cette affaire dont la charge équivaut à dix ans de travaux forcés, qui se solde par un mandat d’arrêt. Mais le nom d’une certaine F. a également été souvent cité dans cette affaire. Celle-ci a bénéficié d’une circonstance atténuante avec 4 ans de sursis. Pour d’autres inculpés encore, ils sont poursuivis respectivement de peines variant de 6 à 8 mois de prison avec sursis. Tous ces inculpés ont brillé par leur absence. Enfin, une dame âgée a été l’unique témoin dans cette affaire de faux-passeports fournis à trois Chinoises à l’époque. Elle ne s’est pas bien rappelée des détails précis de cette affaire qui, avouons-le, ne date pas... d’hier !
