Immenses dégâts, petits moyens. Très petits même. Ils sont actuellement 100 (cent) sauveteurs à sauver des eaux, des décombres et des éboulements les millions de population sinistrées dans tout le pays. 60 hommes viennent du corps de protection civile de l’armée ; 20 sauveteurs et 30 plongeurs sont issus du corps des sapeurs pompiers de Tsaralàlana. Au plan matériel, 11 vedettes rapides peuvent être mobilisés dont 4 appartenant aux « pompiers » et 7 autres aux corps de protection civile. A cela s’ajoutent 4 véhicules tout terrain, 4 ambulances et 14 fourgons- pompes. Enfin, 5 bidules ou « ultra légers motorisés » (Ulm) effectuent de temps à autres des vols de reconnaissance ou pour répérer des personnes en danger. Compte tenu de leur fragilité en vol, ils présentent des risques supplémentaires d’accident qu’autre chose.
Secours
En gros, les interventions de ces entités consistent essentiellement à sauver les personnes et leurs biens, à savoir, transporter les sinistrés vers des lieux plus sécurisés qu’ils s’agissent d’inondations, d’effondrements, d’éboulements, ou autres sinistres ayant été causés par les cataclysmes.
A Antananarivo, le Corps des sapeurs-pompiers évacue les personnes en danger depuis leurs habitations inondées jusqu’au centre d’accueil pour les sinistrés comme ce furent les cas à Anosimahavelona, Androndra ou encore Ambohitrimanjaka. Selon le colonel Andrianaivo, chef de Corps « dans le fokontany d’Anosimahavelona. 1046 individus ont été évacués par les pompiers et les éléments du Corps de Protection Civile » hier. Les forces armées interviennent également en cas de cataclysmes naturels. Le Cpc est spécialement conçu pour cela. Le colonel Rakotosolama Rivo, dirige le Cpc. La soixantaine d’éléments ont été envoyés dans les lieux gravement touchés par Ivan dont Mampikony, Ambatondrazaka, Toamasina, Sainte-Marie, Besalampy, et dans capitale bien sûr dans le cadre des opérations d’intervention et de secours. Sauvetage, réouverture des routes, abattage d’arbres, dégagement des terrains, transport des vivres sont les lots quotidiens du Cpc. « Le Cpc n’intervient pas seul en cas de cataclysmes naturels », précise le Colonel Rakotosalama.
