- La cathédrale Tranovato Faravohitra est classée patrimoine national.
1868 - 2008 ; Cela fait maintenant 140 années que la cathédrale de Faravohitra fût érigée. Actuellement, environ 2500 fidèles s’y rendent tous les dimanches pour témoigner leur foi chrétienne. Pour marquer l’événement, un important culte accompagné de déclaration solennelle sera prévu le dimanche prochain sur les lieux. Ce sera une occasion pour révéler aux paroissiens la stèle (Tsangambato) dont le nom aura un rapport direct avec la foi. Mais la célébration devait s’étendre tout au long de cette année. Le 17 février par exemple, ce sera d’abord la cérémonie d’honorer les « Loholona » et autres « diakona ». Le 2 mars, le pasteur et sa paroisse vont être solennellement unifiés. Il y aura également les 60 ans du Sampati de la branche du scoutisme.
Fait important, la célébration sera notamment focalisée sur les « Zanadramanandalàna » regroupés dans une association. Pour la mémoire, l’enfant de la femme Ramandalàna brûlée vive le 28 mars 1849 à côté de trois autres martyrs fût ramené dans le bûcher par les soldats. Pour la petite parenthèse, il fut interdit de jeter ces 4 descendants d’Andriamasinavalona au-dessus d’Ampamarinana comme les 14 autres martyrs de cette époque. La branche de fidèles qui se proclame de l’enfant-martyr aura donc comme mission de raviver la flamme intérieure de la foi au sein de ses coreligionnaires actuels. A part tout cela, le FJKM Tranovato Faravohitra est versé actuellement dans les oeuvres sociales. Chaque mercredi matin vers 7h et quart, des déshérités issus des 4 coins de la capitale et de sa périphérie reçoivent une aide sociale et un réconfort spirituel. Toujours dans l’histoire, il eut le retour des missionnaires persécutés comme Ellis du temps du règne de Ranavalona II. Et le temple de Faravohitra constituait l’un des lieux choisis pour prier le Christ avec les trois autres comme Ampamarinana, Ambatonakanga et Ambohipotsy. Le volet historique de l’édification de la cathédrale est très intéressant. C’était des fonds réunis par des gosses et des élèves de « l’école de dimanche » (sekoly alahady ) de Londres qui ont permis de la faire. A l’époque, la somme s’élevait à 14 250 livres sterling. Et c’était précisément le 5 septembre 1868 que la première pierre fût posée dont la construction durait deux années. Classée patrimoine national, il est même difficile d’entreprendre des travaux de restauration sur la cathédrale sans l’autorisation du ministère de tutelle.
