Face au marché commun de l’Afrique de l’Est et Australe (Comesa) et le comité de développement de l’Afrique australe (SADC), la Commission de l’Océan Indien (COI) semble être reléguée au dernier plan en matière d’intégration régionale. Or, selon sa secrétaire générale, Monique Andréas Esoavelomandroso, cette entité détient un rôle capital dans le développement des cinq pays de l’Océan Indien, en valorisant les richesses naturelles communes comme la mer.
Interventions multiples
Plus d’une vingtaine de projets sont actuellement mis en œuvre à la COI et financés par plusieurs partenaires tels que la Banque mondiale, l’Agence française pour le développement, la Banque africaine pour le développement, l’Union Européenne. Ces projets visent l’essor économique et social des îles et les secteurs d’intervention sont multiples`dont l’agriculture, la pêche, l’élevage, la protection des récifs coralliens, la santé et autres.
Ainsi, l’harmonisation des législations des pays et le renforcement de capacité des responsables des inspections ; aussi bien dans le domaine de l’agriculture que de la pêche, constitue une mission principale de la COI. Dans ce sens, sous l’égide de la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture) un atelier s’est tenu à Maurice le 18 juin dernier dont l’objet principal est aussi d’uniformiser les réglementations dans le secteur pêche, sans oublier de doter les pays en équipements pour la surveillance des frontières.
Côté social, en ce qui concerne la santé, des médecins ont été formés dans le cadre de la lutte contre le VIH/ Sida et le paludisme. Les maladies émergentes comme le Chikungunya sont suivis de près.
La COI soutient aussi la sensibilisation des athlètes et des jeunes dans le cadre des jeux des îles. Les activités culturelles ne sont pas en reste. Un projet sur la mise en valeur de l’origine commune a été élaboré. Des concours seront ainsi réalisés chaque année.
