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Environnement

Gestion et vente des stocks de bois précieux

Un projet de décret sujet de controverse

mardi 24 septembre 2013

Voici quelques semaines qu’un avant projet d’ordonnance a opposé la Présidence de la Transition à la Primature qui s’est rangée du côté du Comité de Pilotage. Du bois de rose Cet avant-projet d’ordonnance n’a finalement pas été pris ni adopté ; il aurait été modifié sur plusieurs points. Mais la Présidence de la Transition insiste et serait encore une fois en train de préparer un avant projet de décret en 12 articles portant sur la gestion et la vente des stocks de bois précieux saisis et/ou confisqués.

En fait, la divergence entre la Présidence de la Transition et la Primature repose sur deux ou trois principaux points : d’une part la composition de l’organe de gestion et d’autre part sur la forme de la vente et surtout sur la répartition des recettes.

L’organe de gestion présenté par la Présidence de la Transition n’inclut nulle part ailleurs la société civile qui pourtant est l’acteur le plus dynamique et de proximité dans le secteur. Ce sont plutôt les démembrements de l’État (3 représentants de la Présidence, 3 représentants de la Primature, 5 représentants du ministère de l’Environnement, et un représentant de chacun des ministères suivants : finances et budget, justice, forces armées, sécurité intérieure et un représentant du secrétariat d’état à la Gendarmerie) qui y auraient la part belle. À beaucoup d’égards, la société civile est tout simplement exclue au profit des organismes d’État, des fonctionnaires nommés ; ce qui ressemble quelque peu à des partages de sièges.

En outre, il n’est pas précisé dans cet avant-projet de décret que ces stocks sont vendus à l’international. Il est tout simplement indiqué le lancement d’un appel d’offre qui pourrait donc être limité à sa forme la plus restreinte ou nationale ; ce qui pourrait prêter à des combines et apparait peu transparent.

Enfin et non des moindres, la discorde ou du moins la divergence entre les points de vue de la Présidence de la Transition et la Primature réside dans la répartition des recettes. La Présidence souhaite un partage égal de 50/50 entre le budget général d’une part et d’autre part les collectivités territoriales et les acteurs dans la protection de l’environnement. La Primature par contre se conforme à un partage en faveur des collectivités territoriales et des acteurs de l’environnement de 70%, contre 30% à l’État (budget général).

Recueilli par Bill

3 commentaires

Vos commentaires

  • 24 septembre 2013 à 11:49 | Jipo (#4988)

    Bonjour .
    Encore une bagarre pour l’ arzent , décidément , comment avancer avec des hyènes pareils !
    Les représentants de ces gouvernements se comportent pire que des animaux sauvages , et voudraient que leurs compatriotes s’ intéressent à eux ?
    Dommage qu’ ils ne le fassent pas pour leur demander les comptes et résultats , avant de les dégager , les somaliens auraient déjà réglé le problème , et surtout leurs comptes .

  • 25 septembre 2013 à 11:52 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111)

    ==IL FAUT EXPORTER CES BOIS DE ROSE==.Point barre !
    Basile RAMAHEFARISOA-1943
    b.ramahefarisoa@gmail.com

  • 26 septembre 2013 à 16:04 | bbernard (#6880)

    Il ne faut surtout pas exporter ces bois de rose, ce serait un encouragement au trafic. Les artisans et artistes malgaches sont tout à fait capables d’exploiter ces bois de rose dans le pays et le produit de leur travail pourrait être vendu dans le pays aux hôteliers, constructeurs de maisons haut de gamme, touristes désireux de ramener chez eux une oeuvre d’art (en toute légalité, i-e en la déclarant à la douane). Par contre, la répartition 70/30 me paraît très judicieuse.

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