Depuis plusieurs mois, le Sud souffre de sécheresse accentuant l’appauvrissement rapide de la population rurale. Le changement climatique très redouté par tous, a cette fois porté le salut à toute une partie de la population malgache qui était au bord du « kere » de l’époque des Hery Velona. Un cyclone s’est formé dans le Canal de Mozambique et se déplace vers Ampanihy, dans le Sud malgache. Les pluies sont tombées et les rivières sont de nouveau alimentées ; la terre est humidifiée et l’eau n’est plus une denrée rare. Les populations du Sud peuvent espérer des récoltes pour les mois à venir. Elles n’auront plus à se délester de leurs brebis et de leurs zébus pour quelques kilos de riz et pour ne pas mourir de faim à petit feu. Des inondations et d’autres dégâts sont à craindre mais cette « Joelle » est tout de même en train de sauver et d’éloigner le spectre de la famine.
Selon les météorologues, « Joelle » est une exception car la saison cyclonique s’achève le 10 mai au plus tard même si on considère les « retardataires ».
Vos commentaires
Merci en effet à Joelle, même si elle est tardive, la pluviométrie qu’elle a engendrée dans le Sud est précieuse et porteuse d’espoirs.
Mais merci aussi à ce « cyclone » parce qu’il donne une occasion, beaucoup trop rare dans ces colonnes, de parler d’autre chose de « ce qui se passe à Antananarivo ».
A Madagascar, il n’y a pas que l’Imerina, contrairement à ce que l’on pourrait croire en lisant tous les jours Tribune.com .
Déjà 8 millions de cartes d’identité ont été délivrées, dont deux millions pour Antananarivo.
Cela signifie qu’il y a au moins six millions d’électeurs ailleurs !!!
Pourquoi n’en parle t-on jamais dans ces pages, alors que, mathématiquement, leurs cas mériteraient trois fois plus de « nouvelles » ?
Un mauvais esprit pourrait voir dans cet état de fait un certain « mérinocentrisme » !