Hier, un sergent de l’armée travaillant à la primature est décédé en tombant du haut d’un étage d’un appartement. Le drame s’est passé vers 1h du matin à la cité de l’armée sise à Nanisana. D’après les informations recueillies auprès de ses proches, sa tête a atterri en premier sur le sol. La dureté de l’impact de celle-ci sur le sol devait entraîner la mort de la victime. De plus, il semble que le point de chute était constitué de flaques malodorantes. Mais pourquoi ce basculement depuis le haut d’une maison ? Il paraît que ce sergent était dépressif, un état occasionné par un accident qui l’a affecté auparavant. Ces derniers temps, il suivait un traitement y afférent. Mais aucune version ne confirme s’il s’agit réellement d’un suicide.
Mal lotis
La primature dispose d’un bataillon de sécurité. Il est composé de plusieurs centaines de militaires, de gendarmes et de policiers. Leur mission consiste en la protection des chefs d’Institutions, des membres du gouvernement ainsi que des personnalités étrangères en visite ou de passage dans le pays. Du coup, ils sont éparpillés dans les ministères pour assurer la protection des ministres, et au Parlement pour veiller à la sécurité des députés et des sénateurs. Principalement, celle des membres des deux bureaux permanents de Tsimbazaza et d’Anosikely. Toutefois, les éléments du bataillon de sécurité de la primature sont mal lotis que ceux du régiment de la sécurité présidentielle. Ils ne disposent que de quatre ou cinq véhicules. En tout cas, pas plus d’une dizaine.
