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Culturel

18e édition de Madajazzcar

Un « mercredi magnifique » pour les amateurs

jeudi 11 octobre 2007 | Daddy R.
Zix et sa bande ont assuré la première partie.

Sylvia Howard fait partie des ces chanteuses qui vous envoûtent par un fluide énergétique incroyable dès la première note, le premier regard. Elle a ébloui les mélomanes lors de sa prestation « digne » d’une vraie chanteuse de jazz au Cc Esca Antanimena, hier soir au côté de quatres musiciens malgaches qui ont assuré.

Inspirée par Billie Holliday depuis son plus jeune âge aux Etats-Unis, puis nourrie des influences les plus diverses, elle s’est appropriée les standards à travers le prisme de son humour et de sa vitalité. Il a falllu entendre « Georgia on my mind » hier, pour que le « pulse » batte encore plus fort avec un Sammy Andriamanoro plus virulent que jamais au piano, Solo Andrianasolo et sa virtuosité à la guitare, Rado Rakotorahalahy et ses gestes sans cesse à la batterie ainsi que Roger Zafera, très modeste à la basse.

Sylvia Howard, l’Américaine en France

Née à Indianapolis près de Chicago, Sylvia baigne dès sa plus tendre enfance dans la musique et le chant gospel qu’elle écoute à l’église en famille. Ses premiers pas sur scène se font par hasard à Los Angeles grâce à une amie chanteuse qui lui demande de l’y rejoindre ; dès lors, elle ne quitte plus les planches et se produit régulièrement dans sa ville natale d’Indianapolis.

Alors qu’elle s’apprête à tenter sa chance à New-York, on lui propose un contrat à Singapour. Elle quitte les Etats-Unis en 1989 et passe 10 ans en Asie, chantant sur les principales scènes de Hong-Kong à Singapour, en passant par l’Indonésie.

Elle décide ensuite de s’installer à Paris où elle vit depuis quelques années. La France lui permet d’élargir son horizon musical et de rayonner en Europe. Sylvia se produit régulièrement avec le « Sylvia Howard Quartet » et participe à divers projets musicaux.

Un « spectacle » de jazz

Quant au concert d’hier, dès la première note, le public a pu découvrir un talent de grande quantité appuyé par sa domination de la scène devant les quatres musiciens malgaches. Du velours pour les oreilles et de la joie au coeur ! Cette voix chaude qui se laisse entendre dans des standards très variés. Elle se ballade facilement entre les notes et les phrases des musiciens. Mais pas seulement avec la voix, elle s’est permis également d’esquisser quelques pas de danse pour rendre plus spectaculaire cette représentation.
A noter que Sylvia Howard est également compositeur et interprète de plusieurs titres, dont « I Wanna Go Somewhere » dans la bande originale du film « Ni Pour, Ni Contre » de Cédric Klapisch récompensé aux Césars.

Elle prépare actuellement son premier album en France et se produit régulièrement en quartet, accompagnée notamment par les meilleurs musiciens français et américains de Paris.

Mais elle a tenu à être présente lors de cette 18è édition de Madajazzcar , tout comme Rhoda Scott, l’autre américaine.

« Sacré amerlocks ! »

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