- Dr Christian est un homme dont la philosophie serait de favoriser le microcosme au profit du macrocosme.
Né le 31 juillet 1970 à Mahajanga, sous le signe du Lion, le docteur Christian H. Rakotonindrina est marié et a deux enfants. D’un naturel vif, ce diplômé en D.E.S (diplôme en études spécialisées) en échographie et d’un D.U (diplôme universitaire) exerce en tant que médecin en formation de spécialisation en médecine d’urgence à l’HJRA. Ultra-perfectionniste, c’est un maniaque de la propreté et de l’ordre. Et comme certains natifs de ce signe zodiacal, c’est un être de tempérament chaud souvent en proie à l’impulsivité mais doté d’un cœur généreux. D’ailleurs, tous les lions que nous avions la chance de connaître le sont tous un peu mais avec quelques nuances près.
Ami des arbres
- es bonzai sont des véritables œuvres artistiques dignes des tableaux des grands peintres tels les Matis, les Picasso ou autres.
Mais on connaît surtout ce pratiquant de l’aïkido, de l’écotourisme et de la moto comme étant un fervent militant de la conservation de l’environnement. A preuve, le docteur Christian est un artiste, un des rares à exceller dans le pays pour sa créativité dans l’art du Bonzai. Sur ce plan, il en a déjà vendu près de 200 pieds et est encore sur le point de concocter 100 autres. « Du point de vue artistique, un pot de bonzai vaut un tableau de Van Gogh ou de Picasso », explique-t-il. Pour montrer qu’il est l’ami des arbres, ce grand amateur d’encyclopédie et de Guiness n’hésite pas souvent à dormir dans la forêt, une autre facette de son caractère qu’il n’a pas caché. Mais c’est aussi un mélomane féru de film d’aventure, qui ne dédaigne pas non plus de suivre question pour un champion à la télé.
Artiste autodidacte
Mais d’où lui vient cette passion dévorante pour la nature (aménagement de l’espace) et surtout l’engouement pour les arbres à la taille réduite que sont les bonzai, et dont la création relève d’une véritable œuvre d’art ? Déjà, le fait d’être le fils d’ingénieurs agronomes forestiers est une excellente influence. En 1989, cet autodidacte avait accompli son service national. Il avait l’habitude de se documenter auprès de l’ambassade du Japon dès lors orienté vers la formation en botanique. Puis, ce fut la grande découverte. Sa rencontre avec un ami steward versé dans cet art d’origine japonaise l’a très marquée. Le médecin a pris la décision de suivre la même voie. « Si l’on se donne corps et âme dans cet art, je peux dire que le bonzai nourrit son homme. », poursuit-il.
Esprit curieux
Depuis lors, il propose ses créations pour une forchette de prix allant de 35 000 Ar à 400 000 Ar. Mieux, c’est le « dieu » de la décoration scénique ou autres spécial bonzai. « La philosophie du bonzaï est simple : en finir avec l’idée de mépris vis-à-vis des arbres », précise-t-il. Cet appréciateur de Harley Davidson conseille deux choses aux jeunes. Primo, qu’ils aient l’esprit curieux et qu’ils se comportent comme des battants. Par conséquent, ils ne doivent donc guère se contenter de leur mauvaise condition actuel. Deuxio, les relations humaines sont les choses qui comptent le plus dans la vie. Il pense donc que si chacun ait ses qualités, notre pays pourra s’en sortir.
