A cause de l’exploitation illicite des ressources halieutiques à Madagascar, on enregistre annuellement un manque à gagner de 900 millions de dollars. C’est le directeur général du BIANCO, le général de Corps d’Armée René Ramarozatovo, et non moins ancien auditeur du Centre d’Etudes Stratégiques en Afrique (CESA) qui l’a confirmé lors du symposium sur la pêche illicite et la sécurité maritime au CEMES Soanierana, hier.
Et le D.G. de BIANCO de souligner que l’espace maritime est négligé à Madagascar alors que nous disposons, par contre, des ressources halieutiques importantes. Une raison pour laquelle, on procède à une protection maximale des côtes maritimes par des stratégies efficaces.
Ce symposium d’une journée ; organisé conjointement par le CESA et l’Ambassade des Etats-Unis ainsi que le ministère de la Défense Nationale, entre dans le cadre de la visite de la délégation du CESA à Madagascar et a pour objectif d’échanger des expériences en matière de sécurité maritime entre les Etats-Unis et Madagascar. Deux exposés sur les thèmes « Sécurité maritime et stratégie nationale de sécurité » et « Pêche illicite » ont été présentés à cette occasion par deux experts américains du CESA. On attend donc de ce symposium des nouvelles stratégies permettant d’améliorer la sécurité maritime à Madagascar.
Notons qu’une soixantaine d’officiers supérieurs malgaches relevant des Forces Armées et de la Police nationale ainsi que des anciens auditeurs du CESA se sont concertés avec les représentants du CESA pour trouver de meilleures stratégies pouvant assurer la sécurité maritime et protéger ainsi nos 5.000 km de côtes contre les trafics de tout genre, sans parler de la lutte contre le terrorisme.
