Luc Ratsimbazafy ne peut pas se taire face aux débats qui sont engagés sur les candidats qui se présentent à la mairie de Tana. Convaincu, ce jeune opérateur en hôtellerie de la Capitale roule pour le candidat Hery Rafalimanana. Interview.
• Madagascar Tribune : M. Luc Ratsimbazafy, vous êtes opérateur économique alors que vous vous mêlez actuellement de la politique. Pourquoi ?
Luc Ratsimbazafy : « Oui, c’est vrai. Mais, je tiens à préciser qu’il s’agit de la politique qui entre dans le cadre de l’élection du premier responsable d’une ville où je fais mon investissement. Par ailleurs, avant d’être opérateur, je suis citoyen et j’observe la réalité, un observateur responsable comme vous et qui peut exprimer son choix et apporter sa contribution au développement de notre Ville ».
• Et pourquoi attendez-vous la campagne électorale pour exprimer votre conviction politique ?
« Comme je vous ai dit, nous sommes actuellement en pleine campagne électorale pour l’élection du maire de Tana. Ma contribution consiste en premier lieu à convaincre mes compatriotes tananariviens à voter pour le candidat qui peut, selon ma conviction, développer la Capitale. Ce candidat, c’est Hery Rafalimanana ».
• Pourquoi roulez-vous pour Hery Rafalimanana ?
« C’est simple, il a déjà fait preuve de sa compétence pour le développement de la ville. Hery Rafalimanana, durant les huits mois à la tête de la Délégation spéciale de la CUA, a pu beacoup changer le paysage et les comportements. Pour moi, on ne peut juger quelqu’un que sur ses actes. Pour le candidat Hery Rafalimanana, il a déjà réalisé. Par contre, les autres candidats ne font jusqu’ici que des promesses pour attirer les voix des électeurs. Sur le plan économique, je suis convaincu que Hery Rafalimanana est le seul parmi ces candidats en lice à pouvoir assurer la stabilité. Ses actions seront certainement en cohérence avec celles du pouvoir central. Ce qui constitue la clé de la stabilité économique à Madagascar ».
• Et la stabilité sociale dans tout cela ?
« Il suffit que la stabilité économique soit assurée pour qu’il y ait stabilité sociale et politique. Autrement dit, il ne peut y avoir stabilité politique et sociale sans stabilité économique. J’en profite pour rectifier que la résolution de ce problème du délestage ne relève pas de la compétence du maire de la ville. Si un candidat promet donc pendant la campagne qu’il n’y aura plus de délestage s’il est élu, c’est de la pure démagogie ».
• Votre mot de la fin M. Luc Ratsimbazafy ?
« Je voudrais m’adresser aux jeunes en leur disant qu’il ne faut pas s’aventurer là où il y a des risques pour notre avenir et pour celui de notre Patrie. Pour éviter ces risques, il n’y a qu’une seule voie : voter pour Hery Rafalimanana, celui qui peut collaborer avec le pouvoir central et qui a déjà fait preuve de sa compètence. En tout cas, on dit le plus souvent : on ne change pas une équipe qui gagne ».
Propos recueillis par Eugène R.
