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jeudi 25 avril 2024
Antananarivo | 19h03
 

Société

Photographe de rue à Analakely

Un investissement de Ar 2 millions au moins

vendredi 14 décembre 2007 | Herimanda R.

« Ar 2 millions au moins, telle est la valeur de toutes ces installations, les décorations, et l’ameublement ». C’est ce que nous a dit Cyriaque Rabemalala. Il est photographe de rue à Analakely, en face de la stèle de Ralaimongo. Il a un stand décoré d’objets de noël. C’est un stand pour accueillir les visiteurs désirant prendre des photos dans un cadre assez exceptionnel et inhabituel. A l’intérieur, on y trouve un canapé en cuir, un père noël, et un arbre de noël bien décoré. Devant, il y a quelques jouets, des petites voitures et motocyclettes. Les clients, particulièrement les enfants peuvent s’asseoir dessus pour être photographiés.

Chaque année, en cette période de fête de Noël, la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) autorise les photographes à s’installer tout au long de l’Avenue de l’Indépendance à Analakely pour une période déterminée, du 5 décembre 2007 au 5 janvier 2008 moyennant un paiement de taxe de Ar 10 500 par semaine.

Du parasol à l’appareil photo « instantané »

Pour le cas de Cyriaque Rabemalala, seul le stand appartient à la société avec qui il travaille en partenariat. Le reste est sa propriété.

Cyriaque Rabemalala fait ce métier de photographe de la rue depuis 1996. Il raconte son parcours. « A l’époque, je me suis installé à Ambohijatovo et je n’avais juste qu’un parasol et un appareil photo bien évidemment. Chaque année, je m’investis dans l’acquisition des matériels et des objets de décoration plus modernes. Je commence par acheter des motocyclettes, respectivement, à Ar 400 000 et Ar 300 000. Ensuite, une petite voiture à Ar 800 000, puis un père noël à Ar 240 000. Ce n’est que l’an dernier que j’ai pu avoir ce canapé d’une valeur de Ar 400 000 ».

Pour l’avenir, Cyriaque Rabemalala estime se procurer un appareil photo « instantané ». Celui-ci coûte à Ar 2,200 millions. « Les clients et le contexte même dans lequel nous vivons l’exigent », a-t-il affirmé.

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