Ca y est ! Finies les vacances. Pour Din Rotsaka, la rentrée 2008 se révèle chaude. Après ses tournées mouvementées l’an passé, certains se demandent toujours si l’auteur de « Voromoty » à la voix un peu enrouée a fini par changer à jamais de feeling. Faux.
L’artiste demeure toujours fidèle à son « Rotsaka », le style venu du Nord : dont le public l’avait connu et apprécié sous la formule d’un accompagnement accordéon-basse-batterie. « Actuellement, je consacre une partie de mon programme à mon studio. Toutefois, je n’ai cessé d’animer des bals et je suis également sur le point de préparer un grand concert ». Mais avec son tout récent studio, il craint un peu d’être obligé de délaisser dorénavant son foyer à cause des travaux d’enregistrement. Pour lui, le fait d’avoir son propre studio est donc à la fois un avantage et un inconvénient. Ce grand de la batterie connu pour son énergie débordante reconnaît toutefois qu’il est passé par plusieurs styles et a tâté tous les rythmes, y compris le Soul. Mais bien sûr, un soûl où il a fait vraiment ses armes, comme celui joué par ses oncles à l’époque. Dans ses interprétations d’autres chants, il affirme avoir toujours le feeling dans le sang et dans l’âme.
A part cela, ce musicien qui affirme emmagasiner son énergie dans ses longs cheveux, est satisfait de son travail au cours de l’année 2007. Il a cité entre autres sa tournée à Saint-Denis (La Réunion) le 23 juin l’an dernier à l’occasion de notre fête nationale dans le milieu des expatriés malagasy. Il y avait aussi le cabaret au « Bateau ivre » à Toamasina. Mais aussi, le concert à Vavatenina.
Enfin, comme avec les « rongony » Din Rotsaka suggère d’appliquer une loi similaire afin d’endiguer le piratage. Il ne pourrait jamais admettre que certains se font de l’argent en l’espace de deux semaines en piratant ses oeuvres, alors que cela lui permettrait de le faire vivre pendant 10 ans.