- L’épicerie endommagée à Ankazomanga et le poteau complètement tordu témoignent de la violence de l’impact du poids-lourd.
Il était 14h moins le quart, samedi, quand le drame s’est produit. Un enfant de 5 ans à été tué sur le coup au nouveau rond-point d’Ankazomanga, victime d’un coup de bélier d’un camion-fou. Une petite fille, la cousine du premier, a également été happée par le mastodonte. A cause de la gravité de sa blessure, celle-ci s’est retrouvée à l’hôpital pour prendre des soins. Mais le camion de marque Nissan d’un concessionnaire en provenance du boulevard de l’Europe et conduit par un conducteur vraisemblablement ivre a aussi détruit complètement une épicerie, un poteau en béton de la Jirama et un véhicule garé à proximité. Ce dernier a écrasé par le poteau dans sa chute. « Heureusement que c’était à une heure où les gens faisaient la sieste. Et sans ce poteau, cela n’aurait pu être pire. L’hécatombe n’était pas à écarter », raconte un témoin. Selon encore d’autres, ils étaient 4 dans la cabine, mais seul le conducteur a subi la colère de la foule. Certaines sources ont affirmé que le camion Nissan venait d’endommager un autre véhicule du côté d’Antanimena, mais il a pris la fuite. D’autres versions rapportent que le véhicule présentait une défaillance technique. Une épicière du coin précise que le moteur ronflait énormément alors même que le véhicule était à l’arrêt.
Refus catégorique
Habitant à proximité, l’enfant, dont la tête a été littéralement écrasée avec les cervelles éparpillées sur le sol, était accompagné de son père. Tous deux avaient fait du shopping ce début d’après-midi là quand la mort a frappé brutalement l’enfant. On raconte que le patron du conducteur responsable de cet accident aurait alors voulu dédommager rubis sur ongle le père de famille. Ce que ce dernier a catégoriquement refusé, affirmant qu’il n’était pas encore en état de penser à ce genre de chose. D’après notre premier témoin, le véhicule est solidement constitué car malgré les dégâts occasionnés, son moteur était intact, sans doute protégé par l’énorme pare-choc qui arme le poids-lourd dans sa partie avant. Mais comme dans pareille circonstance, les profiteurs ne chôment pas, la petite épicerie défoncée par le poids-lourd fou a été pratiquement vidée par des pillards. Heureusement que ses occupants se sont tiré d’affaire car aucune victime n’a été déplorée de leurs côtés.
