Contrairement aux autres disciplines sportives, les compétitions en triathlon se passent en douce. Quoi qu’il en soit leur calendrier ne leur permette pas de chômer. Dès le 9 mars une compétition se tiendra à Vontovorona. Une matinée chargée assurément puisque l’aquathlon, le duathlon et le sprint y seront pratiqués. Ces mêmes épreuves seront repris fin Avril à Tamatave, à Vatomandry en Juin, et à Majunga au mois d’août. Etant le mélange de trois disciplines différentes, le cyclisme, la course à pied et la natation, les compétitions doivent se dérouler dans un environnement où il y a un lac ou une étendue d’eau sécurisée. Jusqu’à l’heure, le triathlon enregistre à peu près 80 participants étrangers et natifs de tout âge (10 à 50 ans) dont le sexe masculin constitue la majorité, un chiffre revue en hausse depuis peu. Ce sport classé comme un sport d’endurance a tout son avenir. La seule ombre au tableau est constituée par la difficulté quant à la mise en place de la fédération. A l’heure actuelle, le triathlon n’est qu’une simple association. « D’autres fédérations ont vu le jour récemment, nous espérons que la nôtre sera pour bientôt, croisons-les doigts », a affirmé Pierre Raoelina Andriambololona, président de ladite association.
En effet, le triathlon a commencé à procéder aux différents étapes de cette mise en place depuis 2006, mais jusqu’à présent le ministère n’a pas encore donné son aval. Trainé de démarches en démarches, tantôt on leur dit de s’affiler à celle de l’athlétisme, tantôt à celle du cyclisme. Bien sur ces derniers ont accepté, sans qu’aucune suite n’ait été donner à leur demande et leur adhésion reste en suspens. Fédération ou non les activités s’enchaîneront et se tiendront.
