« Effacez toutes les photos et rangez votre appareil pour ne pas vous attirer plus d’ennuis », s’exclame d’un ton menaçant un agent de sécurité d’une compagnie aérienne en état d’ébriété. Cette scène s’est passée au fret Ivato, jeudi dernier dans la soirée. En fait, le photographe en question est un journaliste en reportage à Ivato. Il a d’abord essayé d’expliquer que les photos en question se sont limitées aux locaux du parking en excluant totalement les zones relevant de la sécurité de l’Etat ou celle de l’aéroport. « Je suis le maître des lieux », a rétorqué l’agent,
« je ne permets aucune photo ».
Le journaliste s’est incliné et a effacé lesdites photos devant les yeux rougis par l’alcool de l’agent de sécurité.
Insultes
Quelques minutes après, l’agent est revenu à la charge et a affirmé que les photos n’ont pas été effacées. Le journaliste le lui a rappelé que cela a été fait, il y a à peine quelques minutes. L’agent n’a voulu rien savoir et a dardé des menaces comme quoi il allait lui faire voir ce dont il est capable.
Il a quitté son poste pour s’amener avec du renfort.
Les photos sont alors revues. Le constat confirme qu’elles ont bel et bien été effacées. Vraisemblablement, c’est l’agent soûl qui a cherché la petite bête. Dépassé par la situation, le journaliste a expliqué à l’agent, devant ses collègues, que son oubli était dû à son état. Touché dans son for intérieur, l’agent est monté sur ses grands chevaux pour proférer des insultes. Certes, l’alcool et le travail ne font pas bon ménage.
