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Economie

Fiscalité

Un Etat prédateur

jeudi 31 juillet 2008 |  718 visites  | RAW

L’Etat ne pense qu’à opprimer et à satisfaire ses besoins immédiats. C’est le sentiment que l’on éprouve quand on se trouve devant des situations qui étouffent les ménages et les entreprises. Prélever aujourd’hui Ar. 3 000 par jour et par mécanicien, six mois durant en ce moment ne signifie-t-il pas leur mettre la corde au cou ? On veut bien comprendre que le mot d’ordre est de compenser le manque à gagner à la douane et aux importations et ainsi d’élargir l’assiette fiscale. Mais il est difficile d’admettre qu’en cette période de crise alimentaire et de vie chère, tant en milieu urbain qu’à la campagne, on cherche la petite bête.
Une entreprise qui nourrit une cinquantaine de ménages subit actuellement un redressement fiscal afférent à huit années (8) passées. Mais qu’a donc fait le fisc durant 8 ans ? Pourtant personne n’est sans savoir que depuis 2003, le chef de l’Etat a informé sur l’incontournable ouverture de nos frontières et par conséquent, sur la baisse des recettes douanières et à l’importation.

Incompréhensible

Ils sont une cinquantaine (50) d’ouvriers mécaniciens à devoir des centaines de millions d’Ariary au fisc. C’est en fait le résultat de la répartition du redressement fiscal imposé à un atelier de mécanique automobile sis dans la capitale et dont la pénalité s’élève à Ar. 340 000 000 et non Ar. 550 000 000 comme annoncé dans une de nos éditions sous la rubrique lettre des lecteurs.
Faisant un chiffre d’affaires de Ar. 777 600 000, cet atelier doit normalement un impôt sur les bénéfices correspondant, soit Ar. 194 400 000. En tout cas, le fisc a comptabilisé les sanctions sur IBS, IRSA, TVA, IR et autres pénalités relatives à certains impôts rattachés au titulaire des papiers du garage mais elles sont incompréhensibles pour le contribuable.

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