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Antananarivo | 12h49
 

Economie

Élection pour la Chambre de commerce et d’industrie

« Tsinjo » : une liste pas claire !

mardi 18 décembre 2007

L’élection prévue le 19 décembre dans le dessein de siéger à la Chambre de Commerce d’Antananarivo n’a pas fini de faire couler de l’encre. A la veille du scrutin, les règles du jeu - parce que c’en est un peut-être, sont encore loin d’être clairs ; et pour cause, des troubles fêtes, considère-t-on dans le camp
« Fandrosoana », ont rejoint les rangs de la campagne électorale.

Toujours est-il qu’officiellement et d’après le jeune ministre Ivohasina Razafimahefa, la liste « Tsinjo » du président sortant de la Chambre de Commerce n’est pas éligible. La raison est simple : non seulement la liste en question a déposé son dossier en retard, mais de plus, le dossier était loin d’être complet. Les ténors de « Tsinjo » ont retiré volontairement leur dossier vendredi dernier. Explications des tenants de la liste « Fandrosoana » et du comité préparatoire de l’élection mais aussi si l’on a bien compris, du président sortant de la Chambre consulaire tête de liste de « Tsinjo » : « au moins 2.000 PME de cette plate forme n’ont pas de registre de commerce (RC) ; une pièce qui ne leur est pas demandée dans leurs activités quotidiennes ». Le registre de commerce, au même titre que le NIF, la taxe professionnelle 2007 et le certificat d’existence sont par contre obligatoires pour être éligible.Un argument plutôt contradictoire note la liste « Fandrosoana », dans la mesure où la possession d’un registre de commerce est exigée à toute entreprise (sauf certaines oeuvrant par exemple dans le domaine médical), et inscrite dans la nouvelle loi sur l’entreprise sortie il y a maintenant un an et demi de cela. Ce qui laisse, poursuit-on toujours du côté adverse, présupposer un certain laisser-aller dans la gestion de l’époque de la Chambre de commerce. Une institution qui a pour devoir de soutenir et aider les entreprises. En somme ajoute-t-on, depuis la sortie de ladite nouvelle loi sur les entreprises, l’équipe sortante de la Chambre n’a rien entrepris de sérieux pour conduire les opérateurs à intégrer le circuit formel. Du coup, si ces 2.000 PME ne sont pas en règle, c’est sans nul doute parce que l’équipe dirigeante de l’époque a omis de leur tenir ou du moins de leur tendre la main. Un laisser-aller flagrant que personne ne souhaite revoir à la tête de la Chambre de Commerce, clament les tenants de la liste « Fandrosoana ». Ces derniers rappellent que la liste ayant retirée son dossier (qui plus est incomplet, et déposé en retard), est loin d’être légale. À leur avis, le « Tsinjo » fait le forcing au noir et sont en train de perpétrer des actes répréhensibles. La liste « Fandrosoana »se demande si c’est avec de telles irrégularités que le
« Tsinjo » espère diriger la Chambre de Commerce ?Autre point, non moins important, l’état 211 bis. La liste « Tsinjo » serait réfractaire pour le remettre au comité. Sans oublier que c’est chaque entreprise de chaque liste (c’est à dire environ 60) qui doit fournir ce fameux état 211 bis, pourtant le moyen le plus sûr de savoir si une entreprise est en règle, sinon à jour, vis à vis du fisc. Autant dire, « réglo ».Ce refus de fournir l’état 211 bis de chacun des membres de la liste « Tsinjo », le mea culpa du travail mal fait par rapport aux registres de commerce de 2.000 entreprises, le fait de battre campagne dans l’illégalité totale, inspire tout, sauf de la confiance, nous confie-t-on. En voulant imposer la candidature de sa liste, le président sortant demande-t-il vraiment un régime de faveur illégal ? Est-ce là l’image de la Chambre de commerce d’Antananarivo, une institution consulaire baignant dans l’irrégularité ?

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