Une épouse d’un détenu était victime d’une escroquerie en voulant faire bénéficier d’une liberté provisoire au premier. En fait, deux jeunes femmes se disant être des proches d’un juge, ainsi qu’un homme, qui est en ce moment introuvable, lui ont alors proposée de le faire moyennant la somme de 1 million Ar. Il se trouve que ces derniers avaient pitié de cette mère de famille versant des larmes chaque fois qu’elle apporte de la nourriture à son mari. Cette dernière avait dû finalement succomber aux insistances des premiers.
Une parcelle comme gage
C’était surtout l’une des femmes qui s’est qualifiée comme la sœur d’un juge pouvant accorder cette liberté provisoire. Entre-temps, la femme de l’individu emprisonné depuis mars dernier suite à une plainte dans sa société a parlé du problème à sa mère. Il était donc convenu que la famille donnerait une parcelle du patrimoine ancestral à titre de gages à une autre société de prêt qui leur a fourni ce million. 5 mois ont passé sans qu’aucune évolution n’était palpable, et le détenu croupissant toujours entre les murs de la prison. Au fur et à mesure que la pression de l’épouse s’accrût, les « rabatteuses » se montraient de leur côté évasif et même intraitables. Or, elles ont déjà reçu l’argent. Finalement impuissantes à faire les démarches en vue de la LP tant souhaitée, ce qu’elles n’étaient pas en réalité en mesure de réaliser, elles ont passé la balle dans le camp d’un certain H., un homme censé avoir un accès direct auprès d’un directeur au sein du ministère de la Justice. Celui-ci n’a pas hésité à dire à son tour à la malheureuse mère de famille qu’il faudrait donner 600 000 Ar au directeur. Une fois en contact avec ce dernier, la victime de toute cette combine était conseillée de porter plainte pour arnaque. Ce qui fut fait le vendredi dernier. Mais malins comme ils ont, les trois arnaqueurs ont fait aussi de même aidés par des fonctionnaires du Faritany. Dans le dossier, ils ont avancé que la femme du détenu leur devait 1 million Ar pour le marché déjà conclu en fourniture d’aciers. Mais les deux femmes escrocs ont été arrêtées hier même en se rendant dans les lieux (parquet) pour y être entendues à leur tour. Quant à leur complice, il est toujours en cavale.
