Facebook Twitter Google+ Les dernières actualités
mercredi 24 avril 2024
Antananarivo | 06h02
 

Editorial

Triste bilan

vendredi 27 juin 2008 | R. C.

Deux personnes grièvement blessées et un remorqueur complètement cramé, donc hors d’usage. Voilà le triste bilan de la célébration du 26 juin à Toamasina où personne n’est prête à oublier la soirée du 25 juin. Les autorités présentes sur place ont dû arrêter les feux d’artifices au beau milieu de la cérémonie et programmé le reste hier dans la soirée. Dans la capitale aussi, les feux d’artifices ont déçu les milliers de noctambules. Ils n’ont duré que 20 minutes alors que l’année dernière, la fête a duré près d’une heure. L’autre sujet complètement évacué de la fête reste et demeure la grâce présidentielle. Ou plus exactement, l’absence de grâce présidentielle. Décidément, Ravalomanana Marc ne fait pas les choses comme il faut.

Homme pieux

Deux ans de suite, il suspend la mesure sans aucune explication. Volonté de se démarquer de ses prédécesseurs ou souhait d’entrer dans l’histoire à sa façon ? Toujours est-il que l’exercice de la grâce est conféré au chef de l’Etat par la Constitution (article 57). Traditionnellement, il prend à cet effet un décret la veille de la fête d’Indépendance. Ce qui ne fut pas fait depuis deux ans. Pourtant, en donnant au président le droit de grâce, le constituant compte sur la bonté intrinsèque de la nature humaine, notamment le président qui le confère et les éventuels bénéficiaires. Il s’agit aussi d’une mesure purement philosophique de tolérance montrant que le fort doit également se préoccuper du sort du faible. Ce qui va à merveille à l’image d’homme pieux que se donne Ravalomanana Marc. En refusant la grâce, il écorne cette image et montre son vrai visage.

Publicité




Newsletter

[ Flux RSS ]

Suivez-nous

Madagascar-Tribune sur FACEBOOK  Madagascar-Tribune sur TWITTER  Madagascar-Tribune sur GOOGLE +  Madagascar-Tribune RSS