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Education

Report des dates des examens du CEPE et BEPC

Tout dépend de la fin de la grève du SEMPAMA

samedi 9 juin 2012 | Valis

Le report des dates de déroulement des examens officiels (CEPE et BEPC) n’est pas encore à l’ordre du jour. Le ministre de l’Éducation nationale, Manoro Régis, l’a dit devant les parlementaires. La raison est simple : le ministère n’est pas encore en mesure d’évaluer l’avancement des programmes dans tous les établissements en raison de la grève des enseignants du SEMPAMA. En d’autres termes, tant que les enseignants observent leur grève, le ministère ne peut disposer de toutes les données et déterminer par la suite si le besoin de report est incontournable d’autant que les établissements scolaires privés ont toujours poursuivi leur cheminement, remarque le ministre. Donc, le ministère ne peut pas aujourd’hui décider d’un quelconque report de date des examens officiels sans consulter et considérer tous ces paramètres. Autrement dit, plus tôt la grève du SEMPAMA s’achèvera, plus tôt le ministère sera en mesure de faire les évaluations nécessaires de la situation et fixer à nouveau ou confirmer les dates des examens officiels.

Accusé par des politiciens d’être à la source des problèmes de l’Éducation nationale et de bouleversement du Budget de l’État mais aussi de compromettre l’avenir des jeunes écoliers et élèves des CEG et Lycées, le ministre de l’Education nationale s’en défend. Il explique devant le Conseil supérieur de la transition que la décision d’octroyer des indemnités de 50 000 ariary à chaque enseignant n’est pas une décision unilatérale mais c’est la décision d’au moins trois ministères (Éducation nationale, Finances et budget et enfin Fonction publique) en conseil des ministres, donc avec l’approbation du Président de la transition. La perception de ces indemnités a débloqué la situation laisse-t-il comprendre, car depuis et avec la campagne de sensibilisation dans les districts et régions, près de 75% des enseignants auraient aujourd’hui repris du service (chiffre fortement contesté cependant par le SEMPAMA). Il précise que lors des tournées qu’il a effectuées, il a relevé des établissements scolaires qui n’ont pas du tout observé de grève mais qu’il existe aussi d’autres localités où la reprise des cours est encore difficile car les enseignants ne sont pas encore persuadés de la nécessité de cette reprise. Il n’empêche que le dialogue se poursuit avec ces enseignants récalcitrants, ajoute-t-il, tout en précisant qu’il faut qu’au moins 90% des enseignants reprennent du service pour que le ministère puisse procéder à cette évaluation et définir les dates des examens.

4 commentaires

Vos commentaires

  • 9 juin 2012 à 10:16 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111)

    La grève SEMPAMA n’intéresse pas les privilégiés,en particuliers les « représentants-désignés-repêchés » ou les dignitaires du régime de transition,malheureusement il faudrait prendre au sérieux cette grève parce notre enseignement de base est bafoué et négligé par « tous » les décideurs.

    Basile RAMAHEFARISOA
    1943
    b.ramahefarisoa@gmail.com

    • 10 juin 2012 à 00:19 | destiny (#5811) répond à RAMAHEFARISOA Basile

      Les dirigeants donnent le ton et l’exemple : pas la peine d’étudier !

      Il vaut mieux traffiquer, mentir et spolier,

      le nouvel ordre économique de la Grande Ile. A quoi bon BEPC et CEPE ?

  • 10 juin 2012 à 07:44 | ASSISE (#1505)

    Resaka daholo ny an"Ingh Minisitra, fa tokony mba efa nomena ny isan’ireo voaroaka sy tapaka karama. Sa niantona iny hevitra iny ?

    Izao fomba famindra (mihemo-dava) izao no tsy mampandeha ny raharaha. Mitandroka anefa matahotra.

    Andao raha sahy, hoy indray ny sasany.

  • 11 juin 2012 à 14:58 | plus qu’hier et moins que demain (#6149)

    La meilleure voie de sortie est la mise en place d’une deuxième session pour le BEPC et le BAC à l’image de ce qui s’était passé lors de la deuxième république.

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