Les affaires nationales vont mal. La population souffre en raison de cette valse hésitation des deux parties en conflit à se mettre à table. Depuis le début de la semaine, et même plus, des négociations sont en cours mais aucune des camps en présence ne veut l’admettre honnêtement et publiquement. La surenchère sans doute et les intérêts en jeu sont trop importants.
Or « time is money ». Autant pour les opérateurs, les élèves et les étudiants. Rétablir la confiance des touristes et des investisseurs tant locaux qu’internationaux n’est pas évident quand les protagonistes de la crise prennent autant de temps à se mettre d’accord sur une base commune telle : rassurer ensemble les manifestants que le dialogue est enclenché et qu’ils seront informés régulièrement mais qu’il faut se remettre au travail et qu’il n’y aura plus de démonstration de force.
Au lieu d’organiser une « fausse guérilla urbaine » comme ce fut le cas hier pour parvenir à ce rassemblement à Anosy-Ampefiloha en empruntant trois axes différents dans un décor de barrages et de « sommations » imaginaires, il aurait été plus judicieux si on avait eu une petite pensée pour l’économie de libérer tous ces « acteurs » pour leurs activités quotidiennes plus rémunératrices et plus bénéfiques pour l’économie.
Combien de temps a-t-on déjà perdu pour la prise de ces ministères alors que la chaîne de commandement n’est pas prête ? Combien de temps faudra-t-il encore attendre pour que le rythme de croisière de cette machine administrative que l’on sait lourde, soit atteint ? Ne peut-on pas gagner plus de temps en délaissant ce « cinéma » destiné à distraire ses partisans ? Et se consacrer à cette démarche de négociations pour des chaînes de commandement plus efficientes ?
Au début du mouvement, la « démocratie » a séduit l’opinion mais aujourd’hui la prise des ministères et les démonstrations de force engendrent l’abandon.
Ne peut-on pas dans ces « négociations » décider de mettre en œuvre ou instituer des méthodes ou des systèmes et des organes de veille active ou de vigilance de la démocratie ?
Ce jour, le scénario dans les bureaux de ces quatre ministères est inimaginable. Les deux ministres » avec leur SG respectif vont-ils devoir jouer à la Playstation ou aux cartes pour se départager leurs fonctions ? Et le personnel ?
Pendant ce temps, les artistes continueront de chômer, les activités économiques et financières de tourner au ralenti et les hôtels de se vider de leurs maigres hôtes.
Vos commentaires
Le monde est à l’aube d’une crise économique majeure qui va appauvrir les riches, affamer les pauvres et tuer les plus pauvres... et nous en sommes à de petites querelles de concurrence commerciale interne (mais si, mais si...) et de course au pouvoir.
Ce dont on peut être sûr, c’est que les trois ans qui viennent vont être des années de régression économique et sociale du seul fait de la crise mondiale, et le détenteur du pouvoir politique sera tenu pour « le » responsable de la situation... Bon courage à nos compétiteurs !
Si j’étais Ra8, je laisserais la place à TGV pour ces années, parce que je reviendrais en Sauveur bien élu aux élections d’après-crise (rappelez-vous Radidy après l’expérience « Mada-raid » de Zafy).
Si j’étais TGV, je me contenterais d’une réforme des conditions de la concurrence commerciale, de la gouvernance, des codes électoraux et des garanties de liberté et de sincérité des élections futures. Je sais que j’aurais alors les meilleures chances de devenir « le » Sauveur bien élu aux élections d’après-crise...
Ny demokrasianay dia fihavanana
Mitandrina mafy ny fitiavanamana
Na dia samy hafa aza izay tohanana
Ny demokrasianay dia fifanajana
Samy olona indrindra fa ny lalàna
Tandrovina ho tsara any tanàna
Ny demokrasianay manao pression
Hiarovana mafy ny Constitution
Mahasarotiny anay ny rotation
Mandat unique ny solution
Mandat unique tsy fohy loatra
Fa izay tonga eo miharatsy tôtra
Izay te hitondra samia manamboatra
Hahatonga ny gasy mba samy hivoatra
Tohizo izay hita fa efa tsara
Dia hankasitraka anao ny tantara
Aza mampanantena anay miracle
Fa izany ihany no mahatonga anareo ho voatacle
Rehefa mpitondra aza miseho ho role
Apasipasio foana ho aho ny baolina
Aza mitady fika ijanonana ela
Izay mikitika Constitution eo ataonay tsy afa bela
Propagandy aza afangaro fivavahana
Tsy tian’i Jesosy atao publicité ny asa fanasoavana
Ny hetra alohanay aza hoanina
Izahay mbola tsy mahazaka rôpilanina
Lanio ho anay ny vola : hopitaly, sekoly na lalana
Fa ny demokrasianay tia tanindrazana.
Une cohabitation entre votre Président actuel et votre « auto-proclamé Président temporaire » ne serait-elle pas la moins mauvaise des solutions pour le malagasy ,le peuple malagasy ,le paysan malagasy ?.
L’un resterait Président « provisoire » ,l’autre serait « Premier ministre bis » provisoire .L’un surveillera l’autre pendant cette cohabitation quelque peu cavalière jusqu’à une échéance fixée officiellement par les 2 parties et en vertu des lois de la Republika malagasy .
Les 2 loups aux dents extra-longues usant et abusant des termes « DEMOCRATIE » et « JUSTICE » auraient tout à y gagner ,je pense .
Quand j’utilise le terme « gagner » je ne pense pas à l’expression « se remplir les »fouilles".
Ils y gagneraient en estime vis à vis du peuple malagasy .
Ce peuple -que je crois connaître kely kely- ( pour avoir travaillé avec lui,pour l’avoir cotoyé des années)n’est vraiment pas demandeur de violence,....de vol...de forfaitures ...
Ce peuple ne mérite pas toutes ces souffrances ........
un vazaha qui aime Mada et les Malagasy.
De tout coeur avec vous
Cohabitation ? Le probleme c’est que tgv n’a pas les qualifications necessaires pour diriger un pays. Franchement, pour faire une analogie, imagineriez vous le vainqueur de la Star’Ac en tant que 1er ministre francais ? Evidemment non...
Bonjour,
J’ai bien peur que cette phrase est valable « l’ILE EST MAUDITE ». Je l’ai vu dans un journal français.
Même si on n’a pas de Président, à chaque décenie, on déscend vers la place de 13 mai pour reclamer quelques chose. Et en ce moment, on RECLAME contre SOI-MEME !!!
Nous avons besoin d’un fameux monsieur BAROA. Aiza i Baroa eh !!
Nous avons besion de « FANJAKAN’I BAROA RE OLONA eh ! ».
Parce que d’après BAROA, tout le monde peut faire ce qu’il veut même pour « MANGER lui-meme » !
Intélligent ny GASY eh, Mahay ny GASY eh, Tia Fihavanana ny GASY eh, Miaiky izao tontolo izao fa MILAY ny GASY eh !!
MILAY marina raha izao adiny izao no jerena.
Si seulement j’avais 10euros en poche, je vais projeter un film en Europe qui s’intitule : « LE SOFT coup d’Etat à la malgache REY olona eh ! »
Meme OBAMA fera le déplacement pour le regarder. Et je lui demanderai une tasse de café au champ elysée parce que j’ai mal à la tête.
Merci.
Qui que vous soyez, merci Monsieur Valis pour vos editos eclaires.
Suggestion : pour parfaire la maturite politique des hommes d’Etat malgaches, pourquoi vous, et les collegues de votre accabit, ne commencez pas un vrai debat et dialogue avec la classe politique ? Le peuple malgache merite mieux que la gueguerre sterile par communiques interposes et declarations vides de sens. On veut une vraie reflexion maintenant et des gens responsables.