Au moins quatre personnes dont deux domestiques ainsi que leurs amis ont été impliquées dans l’affaire de tentative de strangulation sur une jeune fille. C’était à Analamahitsy il y a quelques mois. La mère de cette collégienne du nom de R. s’impatientait en ne voyant pas sa fille rentrer alors qu’il était presque 20h du soir. C’était sa domestique V. âgée de 19 ans qui avait la charge de chercher cette enfant à sa sortie d’école. Déjà inquiète de ce retard, la mère de famille a entendu bouger dans la cour. Elle a ensuite entendu sa fille crier au secours. Dans la cour plongée dans la pénombre, il lui a semblé distinguer les silhouettes des gens de maison dont V. et Jean C. âgé de 18 ans, son récent amant . Mais il y avait aussi d’autres individus, les amis de ces derniers qui sont respectivement connus sous leurs prénoms de Rija, Mamitiana et de L. Ce sont également les soupçonnés d’avoir tenté d’étrangler la jeune fille.
Un coup préparé de longue date
Devant la barre hier, l’avocat de V. s’employait à la blanchir sous prétexte que celle-ci a été retardée par l’inexistence de bus ce soir-là. Il se trouve aussi que V. a tenu un enfant dans ses bras A noter pourtant que la fille était sortie de l’école à 17h. La partie de sa défense a argumenté que ni V., ni J.C. n’étaient des meurtriers. Selon toujours la même personne, ces deux domestiques sont des jeunes qui ne cherchent qu’à réussir dans la vie, donc dénués de toute intention criminelle. « S’il est un vrai gangster, il n’aurait pas laissé la jeune fille en vie », commente l’avocat pour le cas de Jean Chrysostome. Pour le défenseur, c’était surtout ce M. qui a tout manigancé. Il a élaboré sa stratégie pour avoir accès au domicile de cette victime d’une tentative de détournement et de meurtre par strangulation. Pour ce faire, M. a obtenue le soutien de L. qui est devenue surtout l’amie de V. La présence d’une femme à côté de M. devrait alors faciliter son introduction chez la famille d’Analamahitsy pour détourner la fille. D’ailleurs, M. a reconnu que le meurtre a failli vraiment avoir lieu. Mais il a échoué dans son intention criminelle au dernier moment car V. l’a peut-être l’empêché. Malgré tout, la justice a relâché Rija au bénéfice du doute. En revanche, V. a été condamnée à 5 années de travaux forcés. Idem pour M. pour complicité, et qui s’est vu en outre interdit de séjour.
