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Economie

Filière rizicole

Stratégie politique agricole et commerciale incompréhensibles

mercredi 1er février 2017 |  6047 visites  | Bill

Le ministre du Commerce et de la Consommation, Armand Tazafy, a signifié qu’il faut que les opérateurs importateurs se préparent car la production de riz de première saison (vary aloha) est très faible. Seules les 20% de la production de « vary aloha » seront produites cette année en raison des insuffisances de précipitations. Autrement dit, il manque 80% de récolte de « vary aloha ». On se demande comment a-t-il obtenu et osé affirmer de telles chiffres alors que les statistiques officielles ne sont même pas crédibles, fantaisistes ou du moins peu fiables et présentent des carences si on se réfère aux rencontres pour le lancement du site web CountryStat sur les statistiques agricoles et tout ce qui concerne le monde rural et les opérations y afférentes. Car même le nombre exact de population de Madagascar est fondé sur des estimations de l’Administration. Certes il y a la sècheresse dans de nombreuses régions habituellement arrosées en cette période de l’année mais aussi les remblais autour de la capitale qui ont réduit les surfaces rizicoles ; mais tout cela ne peut justifier de telles déclarations publiques. Les régions Anosy et une partie de la Sofia et la capitale sont certainement en difficultés mais le Sud-ouest et la province de Fianarantsoa ne le sont pas, loin de là.

Le même ministre Armand Tazafy rassure que la réserve en riz est suffisante pour six (6) semaines. On veut bien qu’il prévoie et lance des appels aux négociants et opérateurs/importateurs en riz mais sur quelle base ses prévisions sont-elles fondées ? Et surtout après la psychose sur les fournitures d’eau dans la capitale, les délestages qui n’en finissent pas et la sècheresse, déclarer que la production de riz est très largement insuffisantes provoque des conséquences importantes sur le marché et accroît les angoisses au sein de l’opinion publique. Une déclaration assurément audacieuse mais qui n’est pas sans entretenir la panique et la hausse des prix du riz. Ainsi par exemple, les transporteurs/collecteurs se sont rués vers les régions excédentaires en riz, tel l’Amoron’i Mania où les prix du riz sont montés en flèche. La hausse des prix du carburant vient en sus et déclenche un effet boule de neige (en cette saison pluvieuse sans pluies)

En tout cas le problème d’autosuffisance en riz est évoqué par le ministère d’Etat en charge de l’Agriculture et de l’Elevage. Un cadre dirigeant de ce ministère a mis le doigt sur l’imbroglio dans lequel le pays et la politique d’autosuffisance alimentaire est embourbée. Car il faut faire un choix entre les importations de riz, qui sont moins onéreuses par rapport aux coûts des transactions internes entre régions excédentaires en riz et régions en manque. Comment en effet faire profiter les autres régions et localités du riz de Bealanana ou de Tsaratanàna, ou d’Andapa ? Toujours est-il, soutient ce cadre du ministère de l’Agriculture et de l’Elevage qu’il est inconcevable qu’un pôle de production excédentaire en riz soit réduite à abandonner la riziculture, ou à donner leur excédent de récolte au bétail comme cela s’est produit à une certaine époque à Ambatolampy ou encore à Ampefy-Analavory.

En tout cas, la commune rurale d’Ambalanirana, district de Tsiroanomandidy est toujours excédentaire en riz d’après Harisoa Arsène Andriamanoely, conseiller municipal, mais l’état de la route que le fokonolona entretient annuellement est le principal pierre d’achoppement pour son développement. Sans plus ajouter l’insécurité que cet état des voies de communication encourage car l’effectif des forces de l’ordre (gendarmes et militaires du Détachement autonome de sécurité) est largement insuffisant.

39 commentaires

Vos commentaires

  • 1er février 2017 à 10:06 | plus qu’hier et moins que demain (#6149)

    Assalaamo alaikoum

    Le régime est vraiment seul contre tout et tous.

  • 1er février 2017 à 11:04 | punchline (#9673)

    - déjà, il faut arrêter avec le riz, ça bourre mais ça ne nourrit pas : regardez nos enfants nos femmes à andafy , ils sont tous gros, et ceux aux pays sont rachitiques ,

    - optez plutôt pour le tsako (maïs), il faut irriguer le sud pour cela

    - quant au problème de transport , abandonnons la route, construisons des voies ferrés, et privilégions le transport par mer ou par lac ou autre voie de navigation

    - et surtout il faut avoir de la monnaie saine, fabriquons des nouvelles monnaies, et detruisons les anciennes

    • 1er février 2017 à 11:13 | Be-Tsikera (#8458) répond à punchline

      Midera anao ny tenako manana hevitra tsara, saingy SAROTRA tanterahina. Tsy misy fanantenana ny amin’izany raha ny fizotran’ny toe-draharaha eto amin’ny firenena ranona a !

    • 1er février 2017 à 11:45 | Stomato (#3476) répond à punchline

      Que de mauvaises observations !

      Les malgaches récemment « importés » en France ont une tendance à se gaver de produits qui n’existent pas (ou plus) à Madagascar. En outre beaucoup de produits consommés sont issus de l’industrie agro-alimentaire. Ce qui explique leur embonpoint.
      Pour ma part lors de chaque séjour à Mada, je perds 7 à 8 kilos, en mangeant, comme disait mon médecin, comme un chancre car c’est bien connu le vazaha il a de l’argent donc c’est à lui qu’il fait proposer des aliments vita gasy au prix fort, de toutes façons moins chers qu’en France.

      Oui le mais est une bonne alternative, mais pas d’exclusive ! Et puis c’est vrai yaka fokon ou fokilfassent ce qu’il faut pour avoir de l’eau dans le sud !

      Ah les transports, la monnaie, encore du yfokon !
      Bravo

    • 1er février 2017 à 12:30 | manga (#6995) répond à punchline

      Mes vœux les meilleurs et toujours fier de vous lire sur cette politique protectionniste dont vous faites toujours foi sur ce site.
      Et sans vraiment vouloir vous vexer, j’aimerai vous partager mon opinion déjà sur le fait que tout être aura du mal à changer un mode de vie qu’on lui a inculqué depuis sa naissance.
      - Mais surtout quand l’URCOOPA que notre cher Betoko connaît plus que sa poche a envahi les surfaces cultivables avec des engrais chimiques ayant influencé la fertilité du sol, comme il a été le cas avec HASYMA qui voulait doper sa production avec des engrais à anéantir toute espérance de vie :
      - Pour une exploitation destinée exclusivement à l’alimentation du bétail, et dont le résultat sur le plat nous laisse perplexe (UFC que choisir en exemple) ;
      - Ainsi que MONSATO qui veut avoir tout le monopole auquel les Américains ont déposé un recours contre l’Europe, du moins la France pour cette histoire d’OGM ;
      Je n’ai qu’une seule et unique option sur celui considéré comme sain et interprété jusqu’à ce jour comme BIO contrairement à celui générateur de nouvelles maladies d’ordre cancérigène que découvrent journellement les chercheurs invétérés de la biologie animale que végétale.
      Ceci étant, le manioc reste aussi une hypothèse à ne pas exclure si vraiment le riz est la source du problème.
      Mais le souci n’est pas là où on l’entend venir ; et si l’état ne s’entête qu’à des prérogatives comme le cas dans la réception de la COMESA, ou surtout de la FRANCOPHONIE en rapport avec le potentiel à disposition ;
      Ou bien de faire la RN2 le premier autoroute de Madagascar au lieu de désenclaver les régions productrices de produits de première nécessité ;
      Ramène à conclure que le discours de Robert YAMATE ne relève que d’une opération professionnelle de calomnie, ne faisant que léser purement et simplement l’initiative sans précédent régime en place.

  • 1er février 2017 à 11:08 | Be-Tsikera (#8458)

    Resabe avokoa ny manodidina io resaka tsy fahampiana sy fiakarambidin’ny vary io. Ary ny tena manahiran-tsaina dia ity fanombanana mihoatra amin’ny vary aloha (ny Ntaolo taloha aza efa namaritra fa tsy mahavita taona izy io). Tena diso maridrefy io minisitra io ka mampanontany tena hoe tsy mba misy mpanolon-tsaina mahomby ve manodidina azy e ?
    Ny Minisitra Tazafy dia efa DG n’ny Hetra teo aloha. Tokony ho fantany tsara izany hoe ahoana ny hanaraha-maso izao tsy fisiam-bary izao. Marina fa misy ny fanalalahana kanefa tsy manala ny andraikitry ny fanjakana hanara-maso ny antontan-taratasy kirakiraina amin’ny varotra izany (ny faktiora, ny TVA, ny rédévances isankarazany, ...) mba hahatrarana ireo mpanararaotra sy mpanafim-bary mpanohariana mampidi-kizo ny fiainam-bahoaka. Ny vary tokony hitobaka eny an-tsena dia tsy vary aloha velively, fa ny fararanom-bokatra tamin’ny taon-dasa, koa diso paika izay miantehitra amin’izay tsangan-kevitra izay, isan’izany Ingahy Minisitra.
    Koa raha tsy hisy fandraisan’andraikitry ny mpitondra manoloana izao vava mihinana amin’ny sakafo tapa-kibo izao dia hipoaka tysy ho ela ny sarom-bilany. Aza hitako anie izany, Ray Ikaky ô !

  • 1er février 2017 à 11:28 | manga (#6995)

    Le fait de vouloir encourager les importateurs sur des denrées auxquels toute une population s’y attache démontre à quel point le régime n’est plus en mesure de maîtriser le strict minimum de confort que réclament ses administrés.
    Nous n’allons pas nous élargir là-dedans comme tel est le cas de la seule société d’état qui s’annonce« indétrônable comme étant la seule à »satisfaire" ;
    Mais ce que le présent régime fait croire aux consommateurs et celui de vouloir stabiliser le prix sur tout le territoire et, dans les conséquences sont celui de léser les producteurs locaux compte-tenu du délabrement des infrastructures routières existantes.
    Mais qu’est ce qu’il y a derrière l’iceberg.
    Procédons au sondage systématique des sacs de riz chargés dans les cales des navires et publions le résultat de nos enquêtes.
    Car il ne nous est pas difficile de comprendre que comment du riz importé vaut moins cher que celui produit sur place.
    Tout denrée alimentaire est bourré de produit conservateur ; et celui destiné à l’exportation, à deux ou trois fois plus pour résister à d’éventuelles intempéries d’une part ;
    Mais tout est permis dans le monde des affaires comme la brisure à 40% est mélangée au minimum à moitié à celle des 100%.
    (100% réservée exclusivement à l’alimentation du bétail : et c’est un fait réel que personne ne peut contester)
    On aimerait bien débourser le minimum mais il faut aussi savoir ce que l’on a sous le nez puisque il y a des privilèges comme des sacrifices de l’autre, et ce ne sera jamais l’état qui sortira perdant.
    Notre cher ami et fidèle Saint-Jo apportera beaucoup plus de précision comme on navigue sans doute dans son domaine de prédilection.

    • 1er février 2017 à 12:48 | Saint-Jo (#8511) répond à manga

      Bonjour , Manga !

      Vous me faîtes trop d’honneur .
      Pour aller dans votre sens je rappelle une histoire véridique que j’ai déjà racontée ici une fois dans le passé . Une histoire choquante , rigolote et ridicule à la fois .

      L’Amiral rouge était au pouvoir .
      Nous manquions cruellement de riz .
      De plus , pour avoir de quoi bouillir dans la marmite il fallait perdre beaucoup de temps pour faire la queue au bureau du fokontany pour acheter de la … BRISURE DE RIZ (riz pour animaux) .
      Cette brisure de riz , vendue dans tous les bureaux de fokontany était OFFICIELLEMENT UN DON DES USA . Mais le pouvoir gasy la vendait aux populations quand même .
      Cette brisure de riz était de très mauvaise qualité et provoquait une sorte d’urticaire à beaucoup des gens , surtout les bébés .
      Alors les gens commençaient à marmonner . Puis les journalistes s’y mettaient aussi .
      Mais pourquoi donc les USA nous font don de riz d’aussi mauvaise qualité ?

      L’affaire arriva alors aux grandes oreilles de l’ambassade US à Antananarivo .
      Alors , à l’arrivée au port de Toamasina d’un bateau chargé de riz , don des USA , l’ambassade américaine avait convoqué la presse .
      Devant les journalistes réunis , un membre de l’ambassade US ouvrait au hasard quelques sacs de ce riz et montrait le contenu à toutes les personnes présentes , lesquelles ne s’étaient pas privé de prendre des photos en gros plan . C’était du RIZ DE LUXE ! Loin d’être de la brisure de riz pour animaux que l’on nous vendait dans les bureaux des fokontany .
      Les jours suivants les photos prises paraissaient dans la presse suivies d’interrogations très gênantes .

      Plus tard , beaucoup plus tard , on avait appris le stratagème suivant :
      a) le riz de luxe réceptionné par le pouvoir central (encore ce pouvoir central !) était mis en vente par ce pouvoir toujours central sur le marché international : cela faisait au moins sinon plus d’un petit 10% du prix de vente total de commission pour les hyènes qui vendaient ce riz sur le marché
      b) avec l’argent récolté ( sans leur grasse commission déjà mise en lieu sûr évidemment ) , ils achetaient cette brisure de riz pour animaux toujours sur le marché international : et cela faisait au moins sinon plus d’un autre petit 10% du prix d’achat total de commission pour les mêmes hyènes qui , cette fois , achetaient ce riz pour animaux sur le marché .
      c) et c’était ce riz pour animaux qui nous était vendu et que nous consommions tous (bien portants , malades , bébés , avec ou sans urticaire) partout , chez nous , au restaurant , dans les repas de noces .

      C’était dingue , hein !
      Tiens ! Bizarrement , en vous racontant cela ça me gratte derrière mon genou gauche .

    • 1er février 2017 à 16:01 | manga (#6995) répond à manga

      Merci d’avoir répondu à mes écrits,
      Vous venez de relater une histoire aussi réelle qu’aucun mot ne mérite d’être retiré, et laquelle je mettrai une petite touche pour pouvoir clore le chapitre.
      Quand la population ne trouvait du savon sur le marché, elle se tournait vers une plante appelée « MAFIOTSE » qu’elle trouvait avoir une infime part apparement visuelle de ses propriétés.
      Et concernant particulièrement le riz, on a beau être fier du dénouement de la situation ; mais ce qu’elle ne sait pas, ce sont des produits OGM que les américains continuaient de développer pour faire le tiers monde de cobaye.
      La chambre des congrès avait même voté une loi pour que l’exportation vers les pays victimes de cataclysme, ou tout simplement « demandeurs éternels d’aide », avec la représentation d’un quelconque secours et plus précisément celui des catholiques, soit à grande échelle.
      SALT LAKE CITY est principalement le port d’embarquement de ces produits (huile, farine, poudre de lait et principalement le riz)
      Et de deux, lesdits denrées ne répondaient même pas, et en ces temps-là , aux critères exigés pour l’exportation ; donc facilement périssables aux moindres intempéries.
      Quantitativement parlant, nos parents nous avaient reproché d’avoir mis notre grain de sel, puisque le prix ne correspondait jamais au poids escompté.
      Avant d’être convaincus que nos représentants locaux s’étaient métamorphosés subitement en jongleur devant une balance qui n’a jamais été certes vérifiée par l’administration de tutelle rattachée à la météorologie,
      Porte à croire que jusqu’à ce jour d’aujourd’hui, nous n’avons rien oublié et enterré pour être dans une situation pareille ; laquelle certains dévergondés essaient toujours de nous contraindre à suivre leur voie à eux.
      Comme certains qui n’arrivent surtout pas à faire la distinction entre la personne morale et celle physique.

  • 1er février 2017 à 11:53 | Saint-Jo (#8511)

    Bonjour !

    Nos ancêtres disaient : « Tsara ny vary aloha kanefa tsy mahavita taona. »
    Cette insuffisance en quantité de notre production de vary aloha est certes grave .
    Mais encore plus grave est le fait que la quantité de riz produit dans le pays ne suffit plus à nourrir la population . Et ce depuis les années 1970 .
    Déjà il était loin le temps béni où ce pays exportait du riz . Mais oui ! Ce pays exportait du riz ! Vous avez bien lu .
    Incapable de trouver une solution au problème , l’Amiral rouge avait déclaré nerveusement en public à l’époque que « le Gasy est le champion du monde des mangeurs de riz » .
    Il a ensuite insinué que là où un bol de riz suffit largement à un Asiatique d’Asie , un Gasy , lui , a besoin d’une cuvette de riz . [Texto, les mecs !]

    Il y a quelques mois , je crois , j’ai échangé sur ce forum avec vatomena à propos des Réunionnais de la Sakay . Ils avaient une société qui s’appelait SPAS ( Société Professionnelle Agricole de la Sakay ) . La SPAS avait apportait un support technique dans une très vaste région autour d’Ankadinondry-Babetville . Entre autres produits agricoles on y produisait du riz de façon extensive . C’est que les « baiboa » ( phonétique : ba-hi-bou ) , vallons propres à la riziculture étaient nombreux et vastes dans ce Moyen-Ouest . Les Réunionnais produisaient évidemment du riz , entre autres . Mais , entre autres aussi , ils disposaient à Babetville d’une usine pour décortiquer le paddy et transformer le riz en produits dérivés autres.
    Au lieu d’encourager ces Réunionnais à continuer et à se développer , mais aussi à apporter leur soutien technique dans cette région , l’Amiral rouge leur a donné l’ordre de déguerpir . Donc ils sont partis . On ne saura jamais ce que serait devenu ce Moyen-Ouest de l’Imerina si on avait laissé ces Réunionnais tranquilles .
    Car ce Moyen-Ouest de l’Imerina est très vaste .
    Il va des environs de Maevatanana (au nord) jusqu’aux environs de Miandrivazo (au sud) , en passant par Ankazobe , Tsiroanomandidy , Ambalanirana , Soavinandriana , Mandoto , Ankadinondry . Toutes des régions rizicoles mais encore très en-dessous de leur potentialité .

    Je suis aussi allé plus au sud par rapport à cette région . En Isandra (pays betsileo) exactement .
    Mais de ce côté là j’ai juste fait mon boulot . Et pas plus . Le minimum syndical , quoi !

    Par contre , beaucoup plus tard , dans la ville de Fianar j’ai fait partie d’une équipe qui avait matérialisé une tout autre chose .
    Une chose qui s’est extrêmement développée depuis et que tous les Fianarois ainsi que la grande majorité des Gasy connaissent bien .
    Car n’oubliez pas : Fianar est une ville fondée par nous autres , les Merina .
    Si vous avez le coup d’œil , si vous allez à Fianar , allez vous promener dans la vieille ville , tout en haut de la colline .
    Vous remarquerez que les habitants de ces hauteurs sont des Merina .

    • 1er février 2017 à 19:38 | Stomato (#3476) répond à Saint-Jo

      Je confirme votre rapport sur une partie de l’histoire de la Sakay.

      Par contre ce qui me chagrine, et je sais que cela vous en touche une sans faire bouger l’autre, c’est que vous portez aux nues les bienfaits des merina !

      Tant que vous serez comme tant d’autres à ce point ethnico-sensible Madagascar ira de plus en plus profond dans la fange et y restera.

      Moins de deux ans après la révolte de Rosa Parks, j’entrais dans un collège ou je connu pour la première fois un prof d’anglais. Il était américain.. pourquoi pas dans la mesure ou aux USA on parle anglais.
      Mais il était noir ! Mon étonnement passé je réalisais qu’il vivait comme moi (ou presque !) et il mangeait la même chose que tous les élèves au réfectoire.
      J’ai passé quatre ans dans cet établissement et sur les 550 élèves que nous étions, il y avait 70 nationalités en tout.

      J’ai peut être raté pas mal de choses dans ma vie, mais en tous cas je ne souffre pas de consanguinité intellectuelle ou physique.
      Pauvre de vous.

  • 1er février 2017 à 12:08 | atavisme premium (#9437)

    Comme dab et comme beaucoup l’ont compris les petits aigrefins de la classe dirigeante cherchent leurs profits au détriment du développement agricole du pays .
    Pensez donc que c’est plus facile d’acheter du riz de catégorie « aliment du bétails » ,donc pas cher ,et se faire des plus values correctes avec ses amis indo-pakistanais que de promouvoir une vraie politique d’aménagement du territoire et agricole .
    C’est dans de telle situation que l’on se rends compte du caractère mafieux et criminel de la plupart des gens intervenant en haut lieu .
    Ce n’est pas nouveau je vous l’accorde mais est ce une raison suffisante pour que cela continue am vitam-eternam .
    Ce sont tous ces comportements ,biaisés ,égoïstes et cupides qui sont a l’origine du désastre Gasy
    Combien de temps encore pour que cette farce sinistre s’arrête ?

    • 1er février 2017 à 18:21 | Isandra (#7070) répond à atavisme premium

      Atavisme,...

      « Ce sont tous ces comportements ,biaisés ,égoïstes et cupides qui sont a l’origine du désastre Gasy »

      Vous avez raison,...

      Cependant, ces comportements existent partout dans le monde,...sinon, la colonisation, les affaires Elf, rétro-commission,... Penelope-gate, entre autres, n’auraient pas existé,...

    • 1er février 2017 à 20:17 | atavisme premium (#9437) répond à atavisme premium

      Isandra ,
      Qui a dit que ces comportements se trouvaient seulement à Mada ?
      Pénelope gate sera traité et sanction si besoin il y aura .
      Ce n’est pas le cas chez vous ou l’impunité est la règle, ce qui encourage la récidive !!!!

  • 1er février 2017 à 13:30 | giraffa giraffa (#9696)

    Avec la FAO, en 2013 ; il y avait déjà un ALERTE PRECOCE sur l’insuffisance en riz à cause de l’insuffisance pluviométrique (Sécheresse ou non c’est selon) pourquoi on ne les a pas écouté. Maintenant on est devant une catastrophe qui risquera encore de faire des siennes. Ce pouvoir ne pourra pas limiter les dégats. ET BIEN SUR, ils vont répondre que ce n’est pas leur faute si le climat a changé. WAIT AND SEE....

  • 1er février 2017 à 16:52 | spliff (#5871)

    @ Saint-Jo et nash87

    Bonjour à vous,
    Mille excuses, c’est un petit « hors-sujet »... Faut bien le mettre quelque part...

    Je souhaitais revenir sur le sujet du modèle Fédéral que Saint-Jo propose sur la base des échecs constatés du système actuel.
    Mon commentaire est avant tout le fruit d’une tentative de réflexion plus de l’ordre de l’intuition que de celle d’une expertise informée... Ainsi toute correction et tout complément à mes lacunes sont les bienvenus... Je ne fais d’ailleurs dans le fond que poser des questions.

    Saint-Jo, vous faites le constat tout à fait sans appel des échecs continus que nous connaissons depuis l’Indépendance, échecs donc subis exclusivement sous ce système... disons... « centralisé ».
    Votre opinion est de dire que c’est le système qui est inopérant et que donc il convient de le changer, en avançant comme l’un des arguments principaux l’incapacité de la Nation Merina à absorber sous sa tutelle la totalité du territoire de Madagascar. L’on entrevoit dans votre propos une problématique de cohérence culturelle qui aurait donc historiquement rendu inefficace l’administration de la totalité du territoire par le pouvoir Merina. De là découlerait donc votre proposition d’organiser le pays en plusieurs entités plus facilement gérables de par leur taille réduite, d’une part, et de par leur meilleure cohérence intrinsèque d’autre part. Corrigez-moi si j’ai sur-interprété votre propos.

    La problématique que je suis tenté d’examiner à ce stade de votre proposition, est celle de la confrontation du facteur humain au facteur systémique.
    Lequel des deux est donc objectivement le plus à incriminer dans l’explication de ces fiasco ?
    Est-ce-que des travaux sérieux au sens de la science politique et de l’histoire ont donné quelconque indication qui résulterait de l’examen scientifique méticuleux de cette articulation précise ?
    Mais, plus important, est-ce-que les hommes qui agissaient alors prenaient pleinement la mesure de la nécessité de la cohésion nationale ou jouaient-ils plutôt des antagonismes pour assoir leur pouvoir ?
    De manière réciproque, le sens de ma question est aussi d’observer qu’avec une faune politicienne inchangée - c’est-à-dire fidèle à ses « pratiques » de l’histoire récente - peu importera un quelconque changement de système, les résultats seront de manière prévisible aussi mauvais. Dans le cadre de l’hypothèse fédéraliste, ils se déclineraient probablement un peu différemment du fait des ré-étagements administratifs, mais globalement les populations souffriraient autant.

    Mon propos n’est pas de nier les mérites potentiels d’une organisation de type fédérale pour Madagascar. J’observe simplement que le personnel politique, en tant que carburant du système, en détermine la performance. Et vu ce que l’on a dans la place et ce qui gravite dans les tuyaux, je ne sais pas s’il y a matière à nourrir de l’optimisme même en cas de changement de système.

    Plus largement, il me semble que ce sont les hommes qui font l’Histoire. Pas les systèmes.
    Peut-être un petit parallèle naif : La Cinquième République Française. Entre un De Gaulle et un Hollande qui servent le même système, les deux n’ont pas donné à la France le même souffle de grandeur...

    C’est ici que je souhaite m’adresser à vous nash87, si vous le voulez bien, à propos de l’expérience Tunisienne, sur le thème de la valeur des hommes dans un système donné.
    Bourguiba a donc initié les orientations justes et adaptées pour votre pays en ce qui concerne les projections à long terme. Vous le décrivez comme un « dictateur » (les mots ont un sens) « éclairé ».
    Au delà de l’image du Personnage que l’on peut se faire a priori sur la base de sa désignation connotée, pouvez-vous nous informer sur ce qu’a pu être la vie au quotidien sous un tel « régime » ?
    Est-ce-que l’homme « faisait » le régime (donc le système) ?
    Comment était-il apprécié de sa population ?

    Pour en revenir rapidement au fédéralisme, voici ce que j’écrivais hier à Vatomena :

    "(..)Au niveau de l’un des aspects pratiques, et pour un peu aller dans le sens de Saint-Jo, je pense qu’une orientation vers l’autonomie accrue des régions est une nécessité du point de vue de l’efficacité opérationnelle.
    Mais je pense aussi qu’elle doit être menée de paire avec la mise en place de mécanismes de veille à l’unité nationale dont à mon sens nous ne pouvons pas nous priver du fait des risques potentiels de conflits ouverts pouvant résulter de l’instrumentalisation facile d’éventuelles trajectoires trop divergentes entre régions. Un volet « éducation » pourrait judicieusement faire partie d’un tel mécanisme.
    Les luttes contre les fléaux du type « traffic de bois de rose et autres » nécessitent aussi par ailleurs une cohésion des corps constitués structurée et maintenue à l’échelle nationale(..)"

    • 1er février 2017 à 19:53 | Stomato (#3476) répond à spliff

      >>Plus largement, il me semble que ce sont les hommes qui font l’Histoire. Pas les systèmes.
      Peut-être un petit parallèle naif : La Cinquième République Française. Entre un De Gaulle et un Hollande qui servent le même système, les deux n’ont pas donné à la France le même souffle de grandeur...<<

      Erreur camarade, erreur sur toute la ligne.

      De Gaulle à élaboré une constitution de la cinquième république taillée pour lui.
      Un président issu du suffrage universel et détenant tous les pouvoirs, sous entendu pouvoirs incombants à des hommes intègres comme il le fut.
      Après lui Pompidou a su continuer sur la lancée du Grand Charles. Mais après ce fut le défilé des énarques qui étaient tous sortis de la cuisse de Jupiter. A part deux avocats, qui ne furant pas vraiment mieux, de gauche ou de droite tous nos énarques ont bien mis la France quasiment à genoux.

      De Gaulle à eu le tort de ne pas préparer sa succession. Et fut le seul à être capable d’assumer « son » système.

      NB : Hollande défend bien la grandeur de la France, il ordonne à Trump d’ouvrir les frontières des USA aux citoyens des 7 pays visés...
      J’en pisse de rire.

    • 1er février 2017 à 22:17 | spliff (#5871) répond à spliff

      ’soir Camarade,

      (..)De Gaulle à élaboré une constitution de la cinquième république taillée pour lui(..)

      Nuance de taille. Merci.
      Mais disons-nous pas la mm chose ? Pour un système donné, les "résultats diffèrent en fonction - entre autre - des hommes... Ce sont donc bien les hommes qui font l’histoire (?)
      Ou peut-être que je vous comprends mal...

    • 2 février 2017 à 14:37 | nash87 (#9578) répond à spliff

      Bonjour Spliff,

      Etant né en 1987, c’est à dire l’année du coup d’état qui a permis à Ben Ali de prendre le pouvoir, je n’ai pas vécu sous le joug de ce régime. Cependant, ma famille m’en parle souvent. Au début des années 60, Il y avait beaucoup à faire, de plus, c’est grâce à l’acharnement de Bourguiba que le pays a gagné son indépendance, ce qui fait que le peuple lui a donné comme nom « Le Père de la nation ». Grâce à lui, et dès la fin des années 50, Pendant cette période, aucun autre membre du parti « Destour » n’a souhaité se présenter face à Bourguiba, et toute la population voulait qu’il continue en tant que président car d’année en année, tout s’est amélioré : infrastructures, santé, education, sécurité, armée, agriculture, etc. La consitution qu’il a mis en place était et reste encore la plus avancée et libre que le monde arabe n’a jamais connu (ni même l’afrique). Je pense que le peuple ne souhaitait pas changer Bourguiba car il faisait du très bon travail. La seule fois ou une polémique est née, le fils de bourguiba, alors premier ministre (pas de dépotisme, c’était quelqu’un de très compétent) a tenté de faire pression sur une famille pour acheter leur belle maison de page à prix bradé. Dès que Bourguiba père a entendu cette histoire, il a emprisonné son fils et lui a interdit toute fonction au sein de l’administration pour quelques années. C’était quelqu’un de très intègre qui avait un seul rêve, faire en sorte que la Tunisie soit un des pays les plus développés d’Afrique. Au quotidien, la vie était beaucoup mieux que celle d’aujourd’hui. Par contre, pour ceux qui voulaient participer à la vie politique du pays, la vie devait être dur car seul le père de la nation avait pouvoir de décision. Donc les opposants étaient inexistants. Comme tout régime « totalitaire », la fin de régne était houleuse. Bourguiba commençait à devenir sénile et son entourage composé de rapaces n’arrêtaient pas de murmurer des saloperies à l’oreille du président pour se venger de certaines personnes ou quasiment les enfermer. Mon grand père s’est retrouvé exilé à cause de cela. Juste parce qu’il travaillait au sein d’un ministère sous les ordres d’un boss jaloux dont le niveau d’étude s’arrête au bac (mon grand père a fait l’école des mines à Paris). C’est la folie qui a donné la possibilité à Ben Ali de déposer Bouguiba pour prendre sa place en 1987 (mais aussi les islamistes qui ont préparé un coup d’état, Ben Ali a juste avancé son calendrier pour faire le sien avant celui des autres). Dès que l’homme a changé, le régime a profondément changé également : destruction de l’armée et renforcement de la police (car armée républicaine et Ben Ali est un ex policier, donc pas confiance), renforcement des lois dictatoriales, restrictions des libertés usuelles, ouverture puis fermeture du multipartisme (il a promis puis a décidé de faire cavaliser seul) donc on se retrouve avec uniquement le partie du président, purge de l’administration en éliminant les fortes têtes pour que tout le système soit à sa botte, mise au pas de la justice. On est passé de l’été,à l’automne avec la sénilité de Bourguiba, puis de l’automne à l’hiver avec le passage de la dictature de Ben Ali.

      Bourguiba reste un personnage central dans la vie des tunisiens, la date de sa mort est devenu un jour férié, symbole de la création de notre république. Il reste à jamais le libérateur du pays (colonialisme) et le libérateur de la femme tunisienne.

      Je vous conseille de regarder ces documentaires qui permettent d’avoir une meilleure idée de ce personnage complexe :

      https://www.youtube.com/watch?v=OfqqcNsrZ9s

      Bonne journée ;-)

    • 2 février 2017 à 16:12 | spliff (#5871) répond à spliff

      @nash87,

      Merci à vous pour avoir pris le temps...
      Je retiens deux choses :
      > Bourguiba a emprisonné son fils
      > Vous faites la part des choses par rapport à ce qui est arrivé à votre grand-père
      Sans avoir à en faire des tartines, cela explique beaucoup de choses...
      Encore merci

  • 1er février 2017 à 18:44 | Isandra (#7070)

    Lu sur LGDI :

    (...)
    "La pauvreté atteint un sommet avec un taux de 92%. En revanche, le pouvoir d’achat va dans le sens contraire. Il ne cesse de dégringoler, alors que les prix du riz et de tous les produits alimentaires, notamment locaux, montent en flèche. Cela signifie que même si les ménages vont être obligés de se rabattre tôt ou tard sur des produits comme le manioc ou le maïs, le pouvoir d’achat ne suit et ne suivra pas, surtout si la flambée des prix continue.(...)

    Avec ce constat désastreux, Hery ose encore affirmer que les Malagasy ne s’appauvrissent,...

    Pourtant, la transition leur a laissé une économie prête à redémarrer, avec un programme bien ficelé et une équipe bien rodée,...Si seulement, il ne se laissait pas emporter par son égo et celui de sa femme et avidité de pouvoir,...cette année, le taux de croissance aurait été deux chiffres,...

    • 1er février 2017 à 23:41 | vatomena (#8391) répond à Isandra

      Rajoelina le charismatique versus Gallieni ,le général masiaka

      Gallieni a gouverné Madagascar quelques mois de plus que le charismatique Rajoelina Isandra ,pouvez vous mettre en comparaison l’oeuvre de l’un et de l’autre . Qui a fait le plus pour le développement et la notoriété de Madagascar ? ;
      Je dois vous rappeler que Madagascar était ’terra nullus ’ à l’arrivée de Galliéni :.Il n’y avait rien,pas une seule route ...et Galliéni n’avait pas le secours du Fmi ,de la Bad, de la Fao ,de l’Onu ;de l’Unesco ,du Fao,de la Fed ,et de toutes ces Ong ...!

  • 1er février 2017 à 18:50 | Isandra (#7070)

    Ny momban’ny fambolena vary indray, dia tokony hametraka politika mahomby hahatonga ny mpaboly ho matianina ny fanjakana. Fa tsy izay rehetra te hisambotra foza rehetra izao dia mamboly,...kanefa ny vokatra miakatra zara raha mahazo 3 tonnes ny 1ha,...ka lasa mibahan-tany fotsiny,...

  • 1er février 2017 à 18:56 | diego (#531)

    Bonjour,

    Autrement dit, il faut que les gens se préparent à faire face à une crise alimentaire et cette fois-ci, ce n’est plus uniquement dans la Sud, mais un peu partout dans l’Ile.

    Une manque des précipitations n’explique pas à elle seule la pauvreté des récoltes agricoles à Madagascar.

    Madagascar n’a jamais été totalement à l’abris de la famine. Plus que la moitié et de sa population a été toujours en difficulté pour trouver plus de 600 calories/J à consommer, au dessus de laquelle une personne est déclarée dans un état de famine. Aujourd’hui, on avance que 90% des Malgaches est pauvre. Cela ne veut pas forcément dire que 90% n’arrive plus à trouver 600 calories/ J à consommer, mais sans doute, s’en approche dangereusement un plus tout les mois !

    Une situation alarmante, pas seulement pour la population, mais aussi, qui devrait l’être à mon sens pour les dirigeants.

    Madagascar ressemble de plus en plus à un Bateau Fantôme, rempli des familles, des femmes, des hommes et des enfants dont le destin ne dépende plus des équipages, mais de l’extérieur....

    Il faut comprendre l’économie, l’environnement, la météorologie et avoir une politique claire pour arriver à une l’autosuffisance alimentaire pour lutter contre la famine, la pauvreté et espérer développer le pays.

    Ce n’est pas une mauvaise langue ou une méchanceté si je dis que beaucoup des politiciens malgaches seraient incapables d’expliquer simplement les conditions climatiques dans l’hémisphère Sud et surtout dans l’ Océan Indien.

    Pourquoi les précipitations sont rares, les cyclones de plus en plus violents et fréquents ? L’ érosion un peu partout, savent-ils les origines ?

    Enfin, tout le monde se précipite à commenter les conséquences de quelques choses, d’une crise politique, d’une crise économique, mais ne se pose jamais la question de ce qu’on peut faire comme prévention :

    - c’est tout même la définition de ce que gouverner signifie, eviter au pays, aux gens la catastrophe politique et économique !

    On n’a toujours pas encore compris dans la classe politique que se réconcilier, c’est de mutualiser les expériences, les expertises et l’intelligence de chacun !

    On ne leur demande pas de se réconcilier pour régler leurs querelles personnelles, mais uniquement pour que le pays soit gouvernable :

    - et que l’autorité de l’État doit remplir tous les territoires.

    Mr R. Hery est le premier représentant de l’État Malgache, mais ce Monsieur passe son temps à rêver, sans doute à examiner devant la glace, sa BEAUTÉ et émerveiller de son intelligence et scruter le moindre apparition d’un petit poil étrange qui appairesse sur son visage :

    - il est temps qu’il revisite l’état politique et économique dans lesquels sont pays et son peuple se retrouvent aujourd’hui !!!

    C’est hallucinant d’être à ce point sourd, muet et de plus, irrespectueux de ses Administrés !

    • 1er février 2017 à 21:26 | cacatoès (#9758) répond à diego

      « Mr R. Hery est le premier représentant de l’État Malgache, mais ce Monsieur passe son temps à rêver, sans doute à examiner devant la glace, sa BEAUTÉ et émerveiller de son intelligence et scruter le moindre apparition d’un petit poil étrange qui appairesse sur son visage »

      LOL tena latsaka ry Diego !! Tsy hita fa ny pitondra gasy toa be tay tsofina be doly ka tsy maheno ny antsonn’ny vahoakany !!

  • 2 février 2017 à 00:33 | Razaka (#7817)

    Hello
    Spliff, Saint-Jo et Nash87

    Même en mettant de côté le Fond de ce qu’il voulait commenter Spliff, je me réjoui de lire un texte écrit de telle manière, surtout pour moi qui ai seulement appris le français en Ecole Supérieure et comme étant anglophone, j’en apprend tellement de vos Styles (dont sans doute j’en commets ici plein de fautes) quand je lis Spliff, Saint-Jo surtout en langue malagasy, et certain. Et tant pis si mon admiration en froissera plus d’une … …

    Je précise aussi, mais mon intervention ici n’a pas d’objectif à porter un jugement que ce soit dans l’hypothèse fédéraliste ou que ce soit le contraire ou encore autre chose. Je voulais des échanges.

    Spliff dit :
    « « « J’observe simplement que le personnel politique, en tant que carburant du système, en détermine la performance. Et vu ce que l’on a dans la place et ce qui gravite dans les tuyaux, je ne sais pas s’il y a matière à nourrir de l’optimisme même en cas de changement de système » » ».
    « « « Dans le cadre de l’hypothèse fédéraliste, ils se déclineraient probablement un peu différemment du fait des ré-étagements administratifs, mais globalement les populations souffriraient autant » » »
    = => D’une part cela signifie-t-il que si C. De Gaulle était à la place de F. Hollande, ce 1er aurait agi certainement à sa manière (peut-être plus efficace) ?? Qui plus est, dans tout le sens des 2 situations (des 2 époques), les 2 Présidents n’ont pas mutuellement les mêmes héritages structurels et conjoncturels, qu’il soit d’ordre : social – macroéconomique ou géopolitique !.
    ** Donc dans ce sens, ce sont les hommes qui font l’Histoire même s’ils sont confrontés au système. Cela démontre une fois de plus, la subjectivité de l’Homme même dans certaines différences démarches scientifiques qui aboutissent parfois au même résultat.

    Par conséquent :
    == >Si l’on prend l’hypothèse fédéraliste qui pour moi-même est scientifiquement tentant, mais c’est mon désir d’un Madagasikara UNI qui m’en freine l’ardeur… … Pourquoi ?
    == > Tout simplement c’est que non seulement, chaque Région de Madagasikara n’a pas encore son Starting-Block aligné sur la MEME LIGNE, mais aussi cela revient à ce qu’il dit Spliff, c’est l’Homme qui fait l’Histoire.

    Ce sont donc toutes ces raisons pour lesquelles, j’ai toujours persisté à dire ici :
    1’’ Le Modèle économique indexé sur la Connaissance et le Savoir est pour moi, la meilleure arme de lutte en perspective contre la Pauvreté et contre toute forme de Néocolonialisme.
    Un modèle économique seulement axé sur les ressources naturelles qui peuvent ne plus exister sera en déclin avec.
    Puisque si c’est l’Homme qui fait l’Histoire, alors concevons Une nouvelle génération d’Homme capable de changer de Paradigme et apte à changer la Governance de Madagasikara.
    2’’ Cela consiste à CONCEVOIR des réformes structurelles de l’Education de l’Enseignement et de la Recherche dans une autre perspective.
    Ce sont donc à mon sens, les JEUNES mieux préparés à affronter ce nouvel ère qui seront à même dans la capacité d’aboutir à l’Unité de Madagasikara.
    Ceci permettra en autre d’industrialiser le Pays et de ne plus exporter à bas prix les matières 1ères, car de nouveaux facteurs de productions seront là pour une autre croissance endogène.

    ... c’est peut-être aussi ma génération qui a plus cette vision des choses, car généralement, le Vécu véhicule le positionnement des idées ...

    • 2 février 2017 à 08:17 | rayyol (#110) répond à Razaka

      Le probleme n est pas ce qui pourrait ou devrait etre fait car tout est a faire C est ou commence t on et comment le fait t on
      Les regions et les individus Ex je suis surpris de Toliara beaucoup est accompli on peut voir le changement Par la volonte des dirigeants et avec l aide des operateurs economiques
      Maigre debut direz vous mais debut tout de meme
      Appliquer a toutes les regions et c est deja un bon commencemment
      Attendre apres le gouvernement c est une perte de temps Il n a pas l argent ni la connaissance
      Ce sont les regions qui l ont Dans un ordre normal ce sont celles ci qui guident le gouvernement
      Ex Tulear devrait etre un pole economique avec installation portuaire adequate etc C est aux gens de cette region qui doivent sensibiliser le gouvernement essayer de vendre le projet developper des alliances

  • 2 février 2017 à 08:20 | rayyol (#110)

    Inutile d attendre des miracles il n y en aura pas .Les gens les plus capables doivent se retrousser les manches et se mettre au travail petit a petit il faut moderer les attentes Comme l on dit Rome ne s est pas fait en un jour

    • 2 février 2017 à 08:22 | rayyol (#110) répond à rayyol

      Comme l on dit L on graisse la roue qui grince

  • 2 février 2017 à 08:36 | rayyol (#110)

    Vous devez tous realiser que ce n est pas le gouvernement qui fait le peuple mais le peuple qui fait les gouvernements Vous avez le gouvernement que vous meritez Puissiez vous chialer le reste de vos jours rien ne changera .
    Que les regions elisent vraiment des gens qui ont leur interet a coeur ainsi que celui de leur commetant Et vous verrez le changement Et apres parmi c est nouvelles gens certains vont se demarquer .
    De ceux ci vont emerger vos nouveaux dirigeants Dans le moment pas de releve toujours la vieille crasse que l on essait de remettre au gout du jour

  • 2 février 2017 à 08:41 | rayyol (#110)

    Vous n imaginer pas la futilitee de vos commentaires Toujours le meme refrain cela en vient vraiment deplaisant Et ne donne meme plus le gout de les lires tellement ils sont uses Pourtant vous semblez pour la plupart etre des gens instruits intelligents Un peu d innovation redonnera un peu de lustre a ce site

    • 2 février 2017 à 10:51 | Stomato (#3476) répond à rayyol

      Si les commentaires toujours identiques vous énervent, sachez que ceux dont les impôts servent en partie à boucher le tonneau des Danaïdes qu’est Madagascar sont encore plus énervés que vous !

      Car enfin, quelle est la répétition dans tous les site internet malagasy ? des plaintes, toujours des plaintes et avec chaque fois la même explication : on n’a pas les moyens !

      La vraie innovation attendue c’est d’apprendre que Madagascar à enfin compris ses erreurs, et est décidé à les corriger (avec ou sans aides extérieures).

      Mais tout se passe comme si l’ADN malagasy avait un gène absent, celui qui permet la reconnaissance de ses erreurs. Trois autres gènes par contre sont présent et hyper développés.
      Mais c’est mon jour de bonté, je ne vais pas les citer car vous les connaissez !

    • 2 février 2017 à 11:35 | kartell (#8302) répond à rayyol

      Vos sentiments sur le regard porté par nos commentaires sont justes simplement parce qu’ils sont le reflet d’un quotidien politico-économique qui fait du surplace…
      Faudrait-il, ainsi, laisser la place belle, à ceux qui n’en n’ont rien à cirer et qui persistent dans leurs combines et leurs avantages ?….
      Mais, il est vrai aussi que la « psalmodiation » des commentaires finit par lasser parce qu’ils tournent en rond comme les acteurs politiques qu’ils sont sensés dénoncer !
      Difficile aussi de s’intéresser à une actualité malagasy qui reste planter dans un immobilisme inquiétant et qui pousse ceux qui tentent un avis personnel, de se répéter sans cesse ….
      Bref, l’un entrainant l’autre dans une spirale qui montre à quel point, le brassage des idées est arrivé à un seuil critique comme celui des actions, au point mort !….

    • 2 février 2017 à 13:34 | spliff (#5871) répond à rayyol

      Rayyol, Razaka,

      Je comprends Rayyol.
      Vue la situation, le « asa fa tsy kabary » s’impose. Il faut éteindre les incendies en priorité.
      J’ajoute simplement - et c’est plutôt en appui qu’en contradiction - que nous n’avons plus les moyens d’avancer sans direction, et que donc une réflexion à l’étage des concepts sur les grandes orientations à prendre s’impose.
      Si cette réflexion est faite sérieusement dans le but de formuler ce que nous sommes en tant que nation dans cet environnement mondial compétitif, cela ne peut que nous aider. Mais nous avons besoin d’une direction claire conçue à ce niveau. Les échecs vécus depuis l’Indépendance ne sont que la traduction de son absence. Mandeha goana fotsiny isika hatramin’izay... Il faut bien un jour arrêter la politique « tip top » et commencer à planifier de manière sérieuse...
      Sans trahir ce que nous sommes, autant que faire se peut...
      « La véritable tradition, ce n’est pas de refaire ce que les autres ont fait, mais c’est de retrouver l’esprit qui a fait ces choses et qui en ferait d’autres en d’autres temps » - Paul Valéry.
      C’est là, Razaka, où je souhaite vous dire que si je suis d’accord à 100% avec l’emphase que vous faites sur l’éducation et les divers aspects de sa mise au diapason de la modernité, il me semble important de quand même garder comme sentinelle notre héritage culturel. L’idée étant d’éviter de se voir réduit à l’état d’un vulgaire rouage d’une mécanique consumériste dépourvue de repère transcendental... Il est probablement déjà trop tard...

      De Gaulle vs Hollande
      Je vous cite Razaka :

      > (..) les 2 Présidents n’ont pas mutuellement les mêmes héritages structurels et conjoncturels, qu’il soit d’ordre : social – macroéconomique ou géopolitique (..)

      Ce à quoi je réponds par une autre de vos remarques :

      > (..) car généralement, le Vécu véhicule le positionnement des idées ...(..)

      Le vécu des deux hommes fait en effet la différence sur leur aptitude à affronter la dureté du pouvoir. Entre un pur produit du microcosme politicard bobo parisien et quelqu’un qui a dirigé la Résistance, on peut s’y attendre...

    • 2 février 2017 à 17:00 | Razaka (#7817) répond à rayyol

      .
      Je ne cherche surtout pas à vous convaincre, je n’en aurai pas la capacité surtout à distance !!
      Au contraire j’adore échanger de façon constructive, c’est ce qui manque parfois ici.
      Croyez-moi, il faut être totalement naïf pour ne pas comprendre que ’’Tout est à faire à Madagasikara’’.
      Sans rien faire, le miracle ne se produira que pour ce qui le croit.
      En tout cas un programme de Governance ne se résume pas en 3 pages.

      J’avais toujours dit, que les initiatives venant des sociétés civiles ou celles qui sont des Habitants tout simplement seront mêmes plus que les bienvenues si c’est pour avancer dans l’intelligence collective.
      Bien, si des possibilités leur sont ouvertes pour aller de l’avant, alors allons-y sans attendre.

      Si non, les initiateurs de ces bons Projets comme vous dites, seront-ils entendus par qui ?
      Leurs démarches ou leur Plan d’affaires seront-ils pris en considération ?
      Si Oui et vous me l’apprenez, mais j’aimerais bien savoir par Qui ?
      Cela tombe bien et j’attends votre réponse mais cela m’intéresse pour Madagasikara. Je suis très sérieux.

      Des Jeunes Malagasy de mon âge me racontaient que si quelqu’un allait faire bouger les lignes de façon démocratique et sincère, plus cette personne est susceptible de percer dans son Projet, elle devient au contraire gênante pour certaines Personnes voire à l’éliminer physiquement !!
      Alors doit-on toujours continuer avec des mêmes visions pareilles ?

      Quoi qu’il en soit, des réformes adaptées de l’Education pour une meilleure Instruction des enfants et des jeunes et ce dont un Pays comme Madagasikara a besoin, sont inéluctables voire OBLIGATOIRE.
      Si non qu’est-ce qu’ils deviendront les 21 Millions de malagasy qui avaient moins de 20 ans en 2015 ?? Madagasikara doit-il rester dépendant à jamais des Employés des Multinationales qui exploiteront de façon inéquitable ses ressources naturelles ?
      Si non Quel avenir pour le Peuple Malagasy dans une difficulté de cette ampleur ?

      Vous posez la question : Par où commencer ?
      Moi je dirais plutôt :
      avec Qui je pourrais commencer, pour être proactif et avancer dans l’intérêt du Peuple ?
      Si non qu’est-ce que vous proposez ? Je serai sincèrement ravi d’en discuter avec vous.

    • 3 février 2017 à 11:35 | rayyol (#110) répond à rayyol

      Bonjour Razaka .Très difficile a cerner car pas de notre volonte .
      Des groupes doivent être formes brassage d idées un point de départ est nécessaire et doit rallier des jeunes honnêtes instruits bien éduquer et aimant leur pays .
      Pas beaucoup a espérer des vieux . Rallier les régions pour que le tout devienne national Échange entre groupe chaque région a ses besoins propres d autres sont communs .
      Petit moyen au début financement car c est la ou le bat blesse le plus sacrifice ,convaincre publicité discrète travail de sape éduquer renseigner pas d attaques personnelles essayer de rallier les petits operateurs économiques chaque sous pour la cause est favorable Ex un nom comme ralliement de la jeunesse pour Madagascar
      Pas question de former un parti, émergence d idées dans tout les domaines limiter la critique quelle soit constructive
      N oubliez pas qua en général il n y a rien a espérer de tout ce qui gravite alentour du pouvoir ministre députes représentant actuel mieux vaut les éviter .
      Profil très bas pour ne pas avoir a subir les attaques de ces gens .Le plus dur est le début c est toujours comme cela ,l important c est que les idées progressent qu elles fassent leur chemin au début imperceptiblement .
      Quand le tout se structure il faut très faire attention de ne pas écouter le chant des sirènes car elles vous conduiront a votre perte Si un instrument devient efficace certains des pourris vont essayer de s en emparer ou le detruire Il faut réaliser que la jeunesse a tout son temps Et les pourris vont bientôt manquer de temps .Donc pas de presse comme on dit les bœufs sont lent mais la terre est patiente .
      Des idées très simples mais qui ont fait leur preuve soyez en assurer
      Si j était en âge de combattre et en mesure de le faire je le ferait sans hésiter. Car c est le genre de combat que je préfère .
      Si je pouvait me définir je dirait efficace et extrêmement patient voila ce que je suis

  • 2 février 2017 à 09:23 | lysnorine (#9752)

    Vavolombelona velona ny maha-DONENDRINA ny mpitondra fanjakana malagasy tompon’andraikitra amin’ny fambolem-bary eto Madagasikara mba hahavitany tena ARA-BARY ny tsy fahampian’ny vary ankehitriny sy ny fanafarana tsy misy farany vary any ivelany, ary ny tsy fahafahany manampy ny vahoaka matin-kanohanana any atsimo. Tsy fantatra na ny tai-masony na ny tain-tsofiny no tsy voasasany tsara hany ka toa tsy hainy ny tokony ho nampiasana hatry ny ela ny VOLY VARY MARO ANAKA na SRI (Système de riziculture intensive/System of rice intensification) tahaka ny ataon’ny firenena tsy tambo isaina any ivelany. Tokony hihenjana Ingahy PM ka mandroaka ireo ministra sy mpanao fanjakana tompon’andraikitra amin’izany izay efa hitam-poko, hitam-pirenena fa tsy mahavita azy (tahaka ny ataon’ny prezidà amerikanina vaovao ankehitriny, Donald Trump !). Indro averinay eto ny novelabelarinay teto vao haingana momba izany :

    « Conférence des bailleurs-Les fonds des promesses de financements : Pas encore dans la poche selon le ministre des Finances », mardi 13 décembre 2016.
    http://www.madagascar-tribune.com/Les-fonds-des-promesses-de,22738.html?id_article=22738&id_objet=22738#formulaire_forum

    15 décembre à 08:20 | lysnorine (#9752) répond à Ibalitakely ^
    (Tohiny sady farany)
    Momba ny vary, dia ny Voly Vary Maro anaka na SRI (Système de riziculture intensive/System of rice intensification) ihany ary tsy mampiasa afa-tsy masomboly MALAGASY voaJanahary (sahabo ho 5000-dimy arivo ! no voaisan’ny FOFIFA) , dia ampy fa tsy misy ilàna ny masomboly avy any ivelany indrindra ny notefitefena (OGM) sy ny fomba hafa andanian’andro ankehitriny ary nandritra ny am-polo taona maro izany .
    Raha mba nanomboka nanely ny SRI tamin’ny TELO POLO (30) taona lasa (1983-1984) ny governemanta nifandimby teto, hatramin’ny nahitan’ny maopera zezoita Frantsay Henri de Laulanié io fomba fambolem-bary io, - izay tsy tambo isaina ny firenena any ivelany no mampiasa azy - dia efa ela no nahavita tena ara-bary i Madagasikara sy afaka nanondrana betsaka any ivelany !

    Mahavariana ihany eto no tsy nanitaran’Ingahy Ravalomanana an’izy io na nanaovananny fampielezana azy ho zokin-draharaha.

    Toy izao no tatitra notsongaina momba ny fahombiazan’ny Voly Vary Maro Anaka teto Madagasikara :

    (1) Does SRI Work ? Super-yields in Madagascar
    http://www.i-sis.org.uk/DSRIW.php

    The province of Fianarantsoa, situated in the south-central highlands of Madagascar, now lays claim to the HIGHEST YIELDING RICE-FIELDS IN THE WORLD in the world since the introduction of SRI in the 1990s. [...] Fianarantsoa attained rice yields of more than 8t/ha in the first year of applying SRI methods, up from the 2t/ha national average. SRI in this region is increasingly linked with the use of compost in rotational cropping with potatoes, beans or other vegetables in the off-season. In the second and succeeding years, the residual and cumulative effects of soil organic matter from composting increased yields still further, to 16t/ha. By the sixth year, yields as high as 20t/ha were measured on farmers’ fields in TSARAMANDROSO, TALATAMATY and SOATANANA.

    (2) Update on the System of Rice Intensification
    http://www.agriculturesnetwork.org/magazines/global/monocultures-towards-sustainability/update-on-the-system-of-rice-intensification

    Madagascar :
    In January 2000, Robert Hirsch did a report for the French Development Agency, “La Riziculture Malgache Revisitée : Diagnostique et Perspectives, 1993-1999,” He reported that over the period 1994-99, the average yields of farmers using SRI had ranged between 6.7 and 11.2 t/ha.
    IN CONTRAST, the SRA system of rice improvement, RECOMMENDED BY THE GOVERNMENT and uses HYVs and FERTILISER, produced average yields ranging from 3.12 to 4.92 t/ha in the same irrigation systems. Traditional practices averaged 2.78 t/ha
    Zahao koa : http://sri.ciifad.cornell.edu/countries/madagascar/madhirschdata.pdf,
    RICE YIELDS IN MADAGASCAR, 1994/5-1998/9
    Small-Scale Irrigation Systems on High Plateau receiving French development assistance.

    (3) Express n°2856 du vendredi 30 juillet 2004
    Concours rizicole 2004
    Charlotte (Rasoanandrasana), agricultrice de Maroantsetra, porte-flambeau de la technique Sri
    Le premier prix du concours agricole 2004 a été remporté par une agricultrice de Maroantsetra, fervente défenseur du système de riziculture intensif.[...]
    Après des années d’exploitation de type familiale et traditionnel qui ne donnait en tout et pour tout que 3 tonnes, Charlotte a adopté la technique du Sri, le système de riziculture intensif. Elle l’exploite depuis maintenant deux ans sur sa rizière de 1 ha sise à Ambodipaka dans la commune d’Ivoloina, province de Maroantsetra. Cela lui a permis en 2003 d’obtenir 10,8 tonnes puis de transformer son deuxième essai pour cette saison 2004 avec une production de 13,5 tonnes.[...]

    Misy adiresi-na site vitsivitsy koa ireto ho an’izay ta-handalina ny mombamomba ny Voly vary maro anaka (SRI) :
    http://www.tefysaina-analamanga.com/
    http://sri.cals.cornell.edu/index.html
    http://www.i-sis.org.uk/RiceWars.php: “Fantastic Rice Yields Fact or Fallacy ?”
    http://www.irinnews.org/analysis/2012/04/24: The system of rice intensification (SRI) is gaining ground across Asia as more and more governments come to rely on it for food security (2012)

    Tsara hotsakotsakoina koa ny momba ny « Nerica » izay aletra eto Madagasikara :
    « Le riz Nerica - un AUTRE PIÈGE pour les PETITS PRODUCTEURS AFRICAINS GRAIN »(2009)
    https://www.grain.org/article/entries/112-le-riz-nerica-un-autre-piege-pour-les-petits-producteurs-africains%5D

    Kilema mazàna fahita amin’ny mpanapaka Malagasy na ny avara-pianarana amam-pahalalana Malagasy tsy mampandroso ny firenena fa mamono maha-faty azy, dia « Varivarian’ny lavitra, ka tsy mahita ny ambany maso », « fatra-pitady ny tsy hita ka manary ny hita maso ».

    (Hotohizana)

    • 2 février 2017 à 09:45 | lysnorine (#9752) répond à lysnorine

      Tohiny sady farany
      Ohatra iray fanampiny, vao haingana, tany India momba ny voka-tsoa noraisina avy amin’ny fampiasana ny « Voly vary maro anaka » asongadin’ny lahatsoratra manaraka izay miresaka « REVÔLOSIÔNINA » amin’ny fambolem-bary : nahavokatra vary 22.4 taonina tao anatin’ny hektara IRAY ny mpamboly anankiray (fara tampon-daka rehetra eran-tany). Zava-boaJanahary daholo no nampiasainy tamin’izany (masomboly, zezika) ary tsy nampiasa famonoana biby kely sy ahi-dratsy na zavatra hafa vita avy amin’ny simia izy.

      “GMOs are not only dangerous but unnecessary-just look at INDIA’s ORGANIC RICE REVOLUTION
      Sunday, January 22, 2017 by : Ethan Huff

      http://www.naturalnews.com/2017-01-22-gmos-are-not-only-dangerous-but-unnecessary-just-look-at-indias-organic-rice-revolution.html

      (Natural News) Things are finally turning around for the better in INDIA after more than a decade of progressive crop failures, bankruptcies, and even suicides resulting from the country’s UNFORTUNATE ADOPTION OF BIOTECHNOLOGY. Going against the grain of mainstream thought, many Indian farmers are deciding to DITCH THE GMOs and CHEMICALS and go completely organic — and the results thus far have not only been astounding, but ENTIRELY CONTRADICTORY TO INDUSTRY CLAIMS that GMOs are somehow necessary to feed the world.

      Some news outlets are calling it India’s “RICE REVOLUTION”— a unique method of growing this long-prized grain that involves using variant planting methods and less water. Farmers like Sumant Kumar, who was recently featured in a piece published by the The Guardian, have been utilizing this novel technique to GROW RICE in relatively SMALL LAND PLOTS WITHOUT PESTICIDES, HERBICIDES, or other SYNTHETIC ADDITIVES— and you wouldn’t believe how much they’re producing.

      Kumar, who cultivates rice in India’s poorest state, BIHAR , is reportedly able to produce an astonishing 22.4 tons of rice per season on just one hectare (about 2.5 acres) of land, using ONLY MANURE that he gathers from his farmyard. This exceptionally high volume is a WORLD RECORD, topping even the most “advanced” growing methods touted by international international humanitarian organizations as producing the highest yields.

      “It beat not just the 19.4 tonnes achieved by the ‘father of rice,’ the Chinese agricultural scientist Yuan Longping, but the World Bank-funded scientists at the International Rice Research Institute in the Philippines, and anything achieved by the biggest European and American seed and GM companies,” wrote John Vidal for The Guardian.
      Fortunately for India, Kumar isn’t alone in his endeavors. MANY OF HIS FRIENDS, NEIGHBORS, and even rivals in nearby states ARE ADOPTING THE NATURAL GROWING METHODS THAT HE USES AFTER OBSERVING THEIR SUCCESS, which is UNMATCHED by anything else in modern agriculture. Numerous other farmers have reported yields topping 17 tons of rice per hectare, which in some cases is more than double what they were producing using other methods such as biotechnology.

      Kumar’s successes have been so great that he’s on occasion been accused of “cheating.” Even the state’s head of agriculture, a rice farmer himself, had his doubts — he actually came out to Kumar’s village to personally verify that he had, indeed, produced the 22.4 tons of rice on one hectare that he’d claimed.

      The process Kumar and his friends are using to grow rice with this high level of success is known as the System of Rice (or root) Intensification, or SRI. It is being used to grow NOT ONLY RICE, but also wheat, potatoes, sugar cane, yams, tomatoes, garlic, aubergine, and a host of other crops at YIELDS FAR HIGHER THAN ANYTHING BIOTECHNOLOGY OR SO CALLED “GOLDEN RICE”has to offer.

      “Instead of planting three-week-old rice seedlings in clumps of three or four in waterlogged fields, as rice farmers around the world traditionally do, the Darveshpura farmers carefully nurture only half as many seeds, and then transplant the young plants into fields, one by one, when much younger,” The Guardian explains about how it works.

      “Additionally, they space them at 25cm intervals in a grid pattern, keep the soil much drier and carefully weed around the plants to allow air to their roots. The premise that ‘less is more’ was taught by Rajiv Kumar, a young Bihar state government extension worker who had been trained in turn by Anil Verma of a small Indian NGO called Pran (Preservation and Proliferation of Rural Resources and Nature), which has introduced the SRI method to hundreds of villages in the past three years.”

      Sources :

      http://wakingtimesmedia.com/indias-organic-rice-revolution-proves-gmos-unnecessary/

      https://www.theguardian.com/global-development/2013/feb/16/india-rice-farmers-revolution

      Ny mpampianatra ny mpamboly hampiasa io fomba fambolem-bary io no tsy ampy any BIHAR izay tsy zana-panjakana faran’izay kaforo intsony. Mazava ny antony hanakanan’ny governemanta tandrefana ny fanpariahana azy satria very fihinana izaitsizy ny mpanondrana masomboly OGM, zezika simika, famonoana biby kely sy ahi-dratsy. Torak’iZany koa very fihinana ny mpandray tsolotra amin’ny fanjakana mpanafatra an’ireo !

      “Bihar, from being India’s poorest state, is now at the centre of what is being called’new green grassroots revolution’ with farming villages, research groups and NGOs all beginning to experiment with different crops using SRI. The state will invest $50m in SRI next year but WESTERN GOVERNMENTS AND FOUNDATIONS ARE HOLDING BACK, preferring to INVEST IN HI-TECH RESEARCH . The agronomist Anil Verma does not understand why (!!) : ’The farmers know SRI works, but HELP IS NEEDED TO TRAIN THEM . We know it works differently in different soils but the principles are solid,’ he says. "The biggest problem we have is that people want to do it but WE DO NOT HAVE ENOUGH TRAINERS .

    • 2 février 2017 à 15:03 | RAMBO (#7290) répond à lysnorine

      Lysnorine Bonjour.
      C’est toujours un régal de vous lire. Vous apportez des infos intéressantes à chaque sujet comme celui d’aujourd’hui.
      Vous avez posé une bonne question quand vous dites " Pourquoi Ravalomanana n’a pas poursuivi et développé le SRI ? Et pourtant Ravalomanana est le seul Président issue de la paysannerie...mais il a mis tous ses plus d’efforts sur les produits laitiers pour ses intérêts personnels avec TIKO...
      C’est à l’époque de Ratsiraka qu’a été mis au point à Mada le SRI...Est-ce la raison pour laquelle Ravalo n’a pas continué ce Système révolutionnaire en matière de culture de riz ? Le SRI était-il aussi victime de la chasse aux sorciers en 2002 ?
      Voici un article intéressant que nous donne la situation du SRI actuellement à Mada :
      ...
      "Pendant la période de soudure, Madagascar doit encore importer du riz pour assurer ses besoins. La filière riz concerne 86 % des paysans malagasy et regroupe à peu près 30 000 opérateurs dont les collecteurs, les transformateurs, les importateurs, les vendeurs. La culture de riz occupe 1,2 millions d’hectares des terrains exploités. Au titre de l’année 2014, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (Fao) a annoncé que Madagascar a produit près de 3,6 millions de tonnes de riz. Une production qui ne couvre pas les besoins locaux, obligeant ainsi le pays à recourir aux importations. Le Système de riziculture intensive (Sri), découvert et mis au point à Madagascar et utilisé pour la première fois à Antsirabe en 1983, se présente comme la meilleure solution pour la Grande-Ile. L’industrialisation de la production rizicole n’étant pas encore à la portée des paysans locaux, cette méthode purement biologique est appréciée pour son rendement. Un premier résultat de cinq tonnes par hectare a été constaté dès l’application du système de riziculture intensive contre deux tonnes par hectare auparavant.Cette méthode présente également l’avantage d’économiser l’eau jusqu’à 50%. La rizière n’a donc pas besoin d’être gorgée d’eau, il suffit de la garder humide jusqu’à la croissance des racines. Lorsque les graines se forment, la terre doit être sèche. Les pays de l’Asie du Sud-Est qui ont adopté le système de riziculture intensive enregistrent des rendements d’environ 20 tonnes l’hectare alors que Madagascar en est encore très loin. Cette année, la production de riz est estimée à quatre millions de tonnes, soit un rendement de cinq tonnes l’hectare. Notre politique rizicole doit ainsi encourager davantage le recours au système de riziculture intensive. Actuellement, cette technique est pratiquée par seulement 200 000 paysans, soit 8 % des riziculteurs.

      Écrit par Donas H.R Lundi, 04 Janvier 2016

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