Ailleurs c’est le branle-bas, ici le comité olympique se mure dans un silence inquiétant. Il s’agit entre autres de la préparation des athlètes malgaches susceptibles de faire le voyage à Beïjing dans quelques mois. Le cas de Berlioz Randriamihaja, assuré de s’y rendre, en est une preuve flagrante. Au lendemain des Jeux d’Athènes, le renouvellement de la bourse Olympique du sprinter malagasy n’était plus à l’ordre du jour au siège du comité olympique malagasy. Alors qu’à ces Jeux d’Athènes avec une place en quart de finale, les résultats plaident largement en sa faveur. Et malgré la demande incessante de l’intéressé, il bute sur un mutisme total du Com. Une fois sa qualification aux J.O. 2008 obtenue sur terrain, bien avant les 7e jeux des îles, l’indifférence du Comité Olympique National demeure encore.
En principe, la recherche auprès de sa maison-mère ou de ses filiales les aides nécessaires pour un « Olympien » figure parmi les rôles du Comité National. Telle n’est pourtant pas la situation à Madagascar où chacun, fédération ou athlète, se débrouille de son côté pour arracher les billets d’entrée ou se préparer pour les Jeux Olympiques. Or, quelques disciplines bénéficient de la faveur du Com tandis que d’autres sont laissées sur le quai. Sans affirmer un quelconque favoritisme, les vécues de certaines disciplines semblent néanmoins le confirmer.
A ce rythme, il n’est pas étonnant que la délégation sportive malgache pour l’édition 2008 sera réduite à un nombre insignifiant comparée aux précédentes éditions. C’est déjà un record National battu, avant même le début des jeux.
