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vendredi 26 avril 2024
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Editorial

Semaine riche

lundi 21 avril 2008 | R. C.

La semaine qui s’ouvre aujourd’hui est riche en événement. Le Sénat nouvellement élu entre en fonction très rapidement. Dans la foulée, un nouveau gouvernement verra le jour puisque deux de ses membres ont été élus nouveaux sénateurs. Mais la semaine sera marquée par le concert de Rossy dimanche prochain. L’artiste y tient. Ses fans ne sont pas en reste. L’accueil dont il a fait l’objet de la part des anonymes, jeudi, et de la presse témoigne qu’il demeure adulé. Son retour est attendu. Aussi bien sur scène qu’en dehors. Certes, on peut aimer, on peut ne pas l’aimer. On peut détester comme on peut adorer sa musique, le Tapôlaka. Toujours est-il que sa personnalité ne peut pas laisser indifférent quiconque. Caractère bien trempé doté d’une forte dose de détermination, il faudra un trésor d’imaginations à ses détracteurs pour l’empêcher de chanter dimanche prochain.

Vaincre ou mourir

Sur un tout autre plan, la victoire du TIM aux sénatoriales ne peut pas être occultée. 100%. Cent pour cent. (Zato isan-jato). Un succès sans bavure, une victoire sans appel. Une élection passée comme une lettre à la poste. Même Ratsiraka, au sommet de sa puissance, n’a pas fait pareil. Bien sûr, les partisans, ou ce qu’il en reste du pouvoir, s’en réjouissent. Les premières déclarations sont dithyrambiques. Les uns félicitent la « sagesse » des grands électeurs, les autres crient à la « victoire de la démocratie ». Quoi qu’il en soit, le résultat reste le même : le TIM domine tous les compartiments du jeu. Avant de pointe chargé de marquer les buts : le président de la République-fondateur du TIM ; milieu de terrain censé distribué les passes : le gouvernement à 100% TIM ; milieu récupérateur ayant pour mission de renforcer la ligne arrière : le parlement composé de l’assemblée nationale à 98% TiIM et le sénat à 100%. Seule la ligne de défense présente quelques transfuges. Elle est confiée aux maires, aux conseillers municipaux et régionaux dont la proximité avec la pelouse risque de perturber le jeu et les joueurs. Face à cette équipe arborant le maillot « bleu et vert », il n’y a personne. Sinon, un adversaire qui porte un nom multiple : pauvreté, misère, sous-développement, corruption, insécurité, sous-alimentation, trafics, chômage de masse. Un adversaire insaisissable contre lequel il n’y a qu’une seule issue : vaincre ou mourir.

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