Le Concours national à l’intention des élèves de la classe de première des établissements scolaires privés et publics appelle au secours. Le professeur Célestin Tsiavalika, concepteur-initiateur et coordinateur national du projet « Olympiade », a lancé un autre appel à l’endroit des autorités. À notre connaissance, c’est le dixième appel à l’endroit des dirigeants et des organismes de bonne volonté. Le concours annuel, « Olympiade », en est à sa 18e édition. Apparemment le projet tient la route et ne manque pas d’intérêt. Pour avoir tenu aussi longtemps, il faut qu’il y ait des participants, des partenaires mais aussi de l’audience. Mais les appels à contribution et au partenariat avec le secteur public n’auraient donc pas eu les échos escomptés pour donner à l’événement une autre stature et une envergure réellement nationale, voire d’intérêt national.
En effet, sans le paraître, les propos de Célestin Tsiavalika dans sa mise au point d’hier sur le déroulement prochain de la 18e édition à Anosibe An’Ala, Région Alaotra-Mangoro, a fait clairement comprendre que le projet « Olympiade » souffre de l’indifférence des gouvernants. Il a évoqué le déployement de moyens et de ressources pour des divertissements passagers. Il a noté la mobilisation générale et intense des autorités publiques et des opérateurs du secteur privé pour des manifestations sportives, pour les « Jeux des îles », pour les « Sports scolaires ». Il n’a pas oublié les fonds et/ou participations du gouvernement pour les temples et annexes.
Tout cela laisse croire que les choses de l’esprit scientifique, l’instruction et l’éducation rationnelle des jeunes sont les derniers des soucis et des préoccupations des dirigeants qui se sont succédés. Depuis le précédent régime, Célestin Tsiavalika a sollicité des appuis plus consistants de la part du gouvernement et des ministères de tutelle. Aujourd’hui encore, il poursuit dans ces appels du pied au chef de gouvernement en faveur de l’Olympiade.
Le concours national comporte en effet plusieurs disciplines dont les mathématiques, les sciences physiques et naturelles, mais aussi l’anglais et les connaissances générales. Le concours a choisi de se déployer dans les chefs-lieux de district ou de région afin de promouvoir l’éducation dans ces localités défavorisées par rapport à la capitale.
