Chaque pays ACP a sa matrice en matière de développement, à présenter au sein de l’Union Européenne. Projets et/ou programmes de développement exigent, comme il le faut, des coûts. Madagascar a déjà présenté les siennes au Secrétariat de la COMESA, la date butoir étant fin août 2007. En ce qui concerne la région (AfOA), les coûts s’élèvent à 30 milliards d’euros à peu près, dont plus de 1 milliard d’euros pour Madagascar. Or, l’UE, donc le 10e FED, ne garantit que quelque 500 millions d’euros. La révision des matrices se révèle plus qu’indispensable, ce qui alourdit encore plus les négociations régionales de l’APE. La dernière réunion de Maurice a convenu de cette révision à la baisse.
Pour l’intérêt régional
Madagascar, « membre » du groupe des Pays les moins avancés (PMA) a bénéficié des tarifs préférentiels. Dans le cadre du domaine « développement », les programmes du MAP (Madagascar Action Plan) ont dirigé la confection de notre matrice.
Néanmoins, constat est fait que malgré une hausse des échanges ACP avec l’UE, le poids des échanges de Madagascar a baissé. L’APE servira alors à tracer une ligne directrice des projets. L’un des objectifs du gouvernement réside en une économie créatrice de valeur ajoutée.
L’atelier d’hier a été mis à profit pour disposer des informations et des instruments pour permettre l’appropriation effective des mécanismes du marché régional et international.
Seulement, la révision proprement dite indique que chaque projet et/ou programme doit être défini dans le cadre de l’intérêt régional, et non uniquement de l’intérêt national.
