Curieuse coïncidence pour les uns, mesure normale pour les autres. Toujours est-il que c’est le jour même de la prise de fonction du général Richard Ravalomanana en tant que commandant de la Gendarmerie nationale que les neufs gendarmes qui assuraient la sécurité d’Alain Ramaroson, président du comité Défense et Sécurité du CST, ont été rappelés par leur corps d’origine.
De ce fait, il n’y a plus que 5 militaires pour assurer la sécurité du domicile d’Alain Ramaroson et de son épouse Olga, elle même ministre. Et ceci intervient alors que dans une conférence de presse, ce même Alain Ramaroson avait nommé le général Richard Ravalomanana comme un des possibles auteurs de ce qui serait l’assassinat de sa nièce, Nadine Ramaroson, lorsque celle-ci était ministre de la Population.
Alain Ramaroson soulignait hier qu’il s’attendait à une telle mesure. Pour sa part, le général Ravalomanana déclarait qu’il était inutile de polémiquer, aussi bien sur ce redéploiement que sur la mort de Nadine Ramaroson, même si lui même avait également quelques questionnements sur cette mort. Il expliquait que le renforcement des capacités de la gendarmerie passait aussi par la rationalisation des effectifs détachés hors de l’État-major, et que le cas d’Alain Ramaroson n’était par rapport à cela qu’un cas parmi tous ceux qui seront à traiter.
Recueilli par Yann