Un mois après la tragique bagarre ayant causé des blessés et un mort à l’université de Barikadimy, les parties concernées, en l’occurrence, les étudiants, les enseignants, les personnels administratifs et techniques, les autorités universitaires, les autorités administratives de la ville de Toamasina, la Région, les forces de l’ordre, les associations de sociétés civiles laïques et religieuses, les notables, ont décidé ce dimanche 9 octobre que les activités pédagogiques au campus de Barikadimy reprennent leur cours normal à partir de ce lundi 10 octobre 2011. Toutes les conditions sécuritaires seront prises à cet effet et un communiqué conjointement signé par les parties prenantes a été lu et rendu public. Dès ce lundi 10 octobre, les étudiants devront consulter les tableaux d’affichages pour prendre connaissance de leurs emplois du temps.
Même si les étudiants qui se réclament du « grand sud » n’ont pas signé le communiqué en question, ils admettent avec les autres qui ont signé que personne n’a intérêt à ce qu’il y ait année blanche d’une part et d’autre part que les malheureux événements du 10 septembre dernier ne font nullement honneur à l’université de Toamasina. Cependant, ce groupe du « grand sud » estime que les signataires de cette convention multipartite n’ont pas sérieusement considéré les victimes de ces événements. Le communiqué faut-il le rappeler, insiste sur le respect des textes réglementaires en vigueur pour mettre au clair les responsabilités dans cette affaire. Plus clairement, le texte du communiqué ne fait mention nulle part de démettre le président de l’Université de Toamasina, le Pr. Horace Gatien comme l’avait revendiqué le « grand sud » et c’est ce que semble ne pas accepter cette nébuleuse association.
Recueilli par Valis
Vos commentaires
Étudiants originaires du « grand sud, grand nord, n’importe où » , vous êtes Malgaches. Concentrez-vous sur le travail et n’imitez pas nos politiciens et en plus il y a mort d’homme. Que tous les responsables assurent son rôle car avec un peu d’humour, nous n’avons pas besoin de la SADC pour régler vos différents. Misaotra Tompoko.
Etudiants,
Bema a bien parlé. Les parents saignent pour avoir une descendance décente (jolie assonance en « S » !) travaillez car votre avenir est entre vos mains. Surtout ne nous imitez pas.
Il y a mort d’homme. Que fait l’Etat ? Pratiquement rien. Est-ce que immoler quelques têtes de zébus peut satisfaire la famille qui a perdu un si jeune homme. Ce jeune homme , justement, qu’est-ce qu’il a fait pour ne mériter que ce fombafomba qui ravit tout un monde car on va manger de la viande ? Il était dans la fleur de l’âge, il était à deux pas de ses diplômes, il avait l’avenir devant lui, ses parents saignaient pour qu’il puisse être à la fac et d’un seul coup : il n’est plus. Que fait l’Etat ? Rien, car il est pour l’IMPUNITE.