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Culturel

Archives nationales

Réouverture à partir du 4 février

jeudi 31 janvier 2008 | Franck Raj

Lorsque les grandes eaux du 28 décembre dernier ont tout gâché, les Archives nationales sises à Tsaralàlana n’étaient pas non plus épargnées. Heureusement, à la direction du service des relations avec l’administration et les chercheurs se trouve un chef compétent. Pour sauver les « meubles », il a pris les choses en main en tant qu’homme qui ne panique pas comme l’aurait fait déjà un autre. Il n’a donc pas licencié ses employés, ni sacrifié un département, ni abandonné un service. Du coup, si les archives ont dû fermer leurs portes au public à la date déjà citée. Elles pourront les rouvrir bientôt à partir du 4 février prochain. Mais ce qui n’est pas le cas du secteur de la délivrance d’actes. Etant donné l’importance de l’humidité observée dans ces derniers locaux, ce service ne sera pas encore opérationnel avant fin février. En attendant, des agents travaillent d’arrache-pied afin de sécher les lieux. Le bilan du désastre occasionné par la montée subite des eaux est incalculable. Si on récapitule brièvement les dégâts dans les locaux des archives à Tsaralalàna, trois secteurs ont été touchés : la délivrance d’actes, la salle de lecture et l’atelier de reliure ainsi que deux autres bureaux. En gros, tous les dossiers classés tout près du sol étaient dans la flotte. Mais si on entre dans les détails, ce sont les couvertures des dossiers qui étaient les plus abimées par l’humidité sur un rayon linéaire de 100 mètres. En outre, les matériels de classement ont ployé sous le poids de l’humidité...

9.000 visiteurs dans l’année

L’an passé, il y eut environ 9000 personnes ayant fréquenté les différents services des Archives. A cause de son poids au sein du service administratif, la délivrance des actes est la plus visitée. C’est la conséquence logique de l’affluence particulière en cas de litiges fonciers. Rattachés au domaine, ceux-ci peuvent se raréfier ou se multiplier au gré des saisons ou de l’événement. Les questions d’héritage sont aussi à l’origine de la présence de nombreuses personnes, tout comme l’adoption, bref des affaires en rapport avec le tribunal. Par ailleurs, la salle de lecture accuse un maximum de visiteurs au quotidien avec environ 23 personnes en moyenne. Mais avec les universitaires qui font de la recherche, ce nombre peut augmenter sensiblement à 30 voire 35. Il n’y a aucun privilège accordé à tout un chacun. Seuls, les premiers venus peuvent s’installer dans cette salle. Durant les quatre ou cinq dernières années, l’on assiste à une affluence de plus en plus massive. A l’explication, nombreux sont venus consulter le « Journal officiel » pour saisir les nominations, les décrets, les entreprises ou ONG ayant contracté un marché, etc…

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